QUESTION EN SEANCE

du Conseil Municipal du 27 mars 2003,

posée par Thierry BLANCHET, Conseiller municipal, élu de Cazaux.

 

Objet : Vente de terrains au lieu-dit « Laouga »

Monsieur le Maire,

Monsieur l’Adjoint spécial de Cazaux,

En séance du Conseil Municipal du 23 février 2000, Monsieur ESPIED, alors Maire de LA TESTE de BUCH, a fait voter une délibération concernant la vente de terrains au bord du lac de CAZAUX au lieu-dit « LAOUGA ».

Faisant suite à l’expropriation de terrains nécessaires à la réalisation des travaux d’aménagement des bords du lac de CAZAUX, la commune de LA TESTE, par jugement du 28.06.82, devait verser aux consorts BOURDIER (Mesdames HARDY et CAMPANA) la somme de 158 137 F pour les 68 311 m2 expropriés. La commune a payé la somme de 58 137 F et proposé le paiement du solde de 100 000 F lors de l’établissement des nouveaux titres de propriété.

Dix huit ans plus tard, rien n’est encore soldé, aussi, à la demande légitime de Madame HARDY de percevoir son dû et un acte définitif, Monsieur ALCARAZ, Adjoint Spécial de CAZAUX, étudie et propose un compromis dans « l’intérêt des parties » qui consiste à rétrocéder à Madame HARDY une partie du terrain exproprié non utilisé pour les aménagements des bords du lac : soit une surface de 11 521 m2, en fait une partie de la plage de LAOUGA située face à la propriété de Madame HARDY, pour la somme de 100 000 F. Cette vente prive les Cazalins d’un droit de passage lorsque le niveau de l’eau du lac est important, notamment en hiver. Grâce à cette vente, Madame HARDY a valorisé sa propriété, ce qui lui a permis de la vendre, depuis, à un promoteur bien connu dans notre région.

Suite à cette délibération, Messieurs VERSINI, BOYER et ECHARD ont intenté un recours auprès du Tribunal Administratif de BORDEAUX le 28.02.2000 pour annuler cette délibération. Cette affaire est inscrite au rôle de l’audience publique du 13.03.03.

Une demande de report de cette audience a été demandée au Président du Tribunal.

A l’époque, l’opposition, représentée par Messieurs SERANO, BEGU, BERGES, ETCHESSAHAR, VERSINI, ECHARD, BOYER, MOGA, KLEIN, ayant voté contre, je vous demande, Monsieur le Maire, de bien vouloir donner votre position sur cette affaire qui est appelée à être jugée au Tribunal Administratif de Bordeaux.

Thierry BLANCHET

 

QUESTION EN SEANCE

du Conseil Municipal du 27 mars 2003,

posée par Thierry BLANCHET, Conseiller municipal, élu de Cazaux.

 

Objet : Destruction d’un bâtiment communal à Cazaux.

Monsieur le Maire,

Monsieur l’Adjoint spécial de Cazaux,

Pourquoi avez-vous détruit un bâtiment communal situé à proximité du lac, en face de l’ancienne gare de Cazaux ?

Vous avez signé le permis de démolir le 13/09/2002.

Ce bâtiment vétuste faute d’entretien, mais pas en ruine, avait une shon de 163 m2, facilement extensible à 200 m2.

Il était situé à 100 mètres environ du rivage.

Il aurait été facile de le réhabiliter et de l’agrandir, et plusieurs clubs et associations en espéraient l’usage.

Or ce bâtiment, une fois détruit, ne peut plus être reconstruit car situé en forêt usagère, site classé et espace remarquable du littoral.

Il s’agit donc d’une perte définitive et il n’apparaît pas qu’une solution de remplacement puisse être envisagée.

De plus, le conseil municipal n’a pas délibéré sur cette destruction. Son avis devait être pris conformément aux dispositions de l’article L 2241-1 du CGCT car cette action relève de la gestion des biens immobiliers de la commune et non des affaires courantes.

Thierry BLANCHET

 

QUESTION EN SEANCE

du Conseil Municipal du 27 mars 2003,

posée par Thierry BLANCHET, Conseiller municipal, élu de Cazaux.

Objet : Implantation d’un lotissement au centre de Cazaux.

Monsieur le Maire,

Monsieur l’Adjoint spécial de Cazaux,

Pourquoi avez-vous autorisé l’implantation d’un lotissement au centre de Cazaux au lieu de réaliser, à cet emplacement, le projet du centre commercial ?

Vous le savez, la population et les commerçants de Cazaux souhaitent un centre commercial en centre ville. Aussi, ai-je été fort surpris de constater que, le 4/12/2002, vous avez autorisé un lotissement de plus de 2 hectares avec 21 lots en plein centre ville, derrière le château d’eau.

C’était, peut être, la dernière opportunité de réaliser effectivement un centre commercial dans le centre.

Comment peut-on croire, maintenant, que la commune aura les ressources pour réaliser ce projet en secteur déjà bâti ?

 

Thierry BLANCHET

 

QUESTION EN SEANCE

du Conseil Municipal du 27 mars 2003,

posée par Thierry BLANCHET, Conseiller municipal, élu de Cazaux.

Objet : Vente des 32 hectares de terrain communal à l’entrée de Cazaux, au lieu-dit «Jaumard ».

Monsieur le Maire,

Monsieur l’Adjoint spécial de Cazaux,

En séance publique, à Cazaux, le 18 décembre 2002, vous avez exposé le projet de vendre ce terrain communal à un promoteur en vue de réaliser un parc résidentiel de loisirs, des logements sociaux et des équipements sportifs privés.

Avez-vous toujours l’intention de vendre ce terrain à ce promoteur pour réaliser votre projet ?

Thierry BLANCHET

 

QUESTION EN SEANCE

du Conseil Municipal du 27 mars 2003,

posée par Thierry BLANCHET, Conseiller municipal, élu de Cazaux.

 

Objet : Pompiers à Cazaux / Demande d’extension convention SDIS et BA 120.

Monsieur le Maire,

Au début de votre mandat, je vous ai demandé d’intervenir auprès du service départemental d’incendie et de secours, pour l’implantation d’un centre de première intervention à Cazaux. A cet effet, je vous ai remis un dossier, que j’avais constitué, et dont j’avais, à l’époque, exposé les éléments au groupe majoritaire.

Vous ne m’avez jamais informé de vos démarches relatives à ce dossier. Il m’a fallu attendre la séance publique, à Cazaux, du 18 décembre 2002, pour apprendre que le SDIS ne souhaitait pas l’implantation d’un centre de première intervention à Cazaux.

Le 3 janvier 2003, par voie de presse, nous apprenons, du chef du groupement sud-ouest du SDIS de la Gironde, que, dans le cadre de la révision du PLU, la Mairie de la Teste a débloqué un terrain sur la zone industrielle pour l’implantation d’un nouveau centre d’intervention. Dans ce cadre, le chef du groupement précise que la notion de commune disparaît au profit d’un secteur d’intervention et qu’ainsi le projet d’une caserne à Cazaux est obsolète.

Monsieur le Maire, j’attire votre attention, sur le fait que l’implantation de cette nouvelle caserne, au sein de la zone industrielle, n’est à ce jour qu’un souhait, n’ayant pas encore atteint le stade de projet, rien n’ayant été décidé par le Conseil d’administration du SDIS. D’autre part, si les délais d’intervention étaient ainsi réduits pour une intervention sur Cazaux, ils resteraient toutefois, trop longs, ce qui ne peut être acceptable. Aussi, je vous demande d’intervenir, en votre qualité de responsable de l’organisation des secours et de la sécurité sur la commune, auprès du Directeur du SDIS et du Colonel, commandant la base 120 de Cazaux, afin de demander une extension de la convention entre le SDIS et la BA 120 au secours à victime.

En effet, il existe, entre la SDIS et la BA 120, une convention qui permet aux pompiers militaires de la BA 120 d’intervenir dans un délai très court (7 minutes) dans le village de Cazaux. L’extension de la convention consisterait à appliquer le même procédé sur un appel au secours en présence d’une ou plusieurs victimes. L’intérêt d’une telle entente permettrait d’envoyer des secouristes, équipés de matériels pour sauver des vies humaines, dans le village de Cazaux ; l’évacuation vers l’hôpital pourrait être assurée par la caserne de pompiers de la Teste qui viendrait, immédiatement, sur Cazaux, en renfort et en relais des pompiers militaires.

J’ai eu l’occasion d’évoquer cette demande d’extension de convention avec l’actuel commandant la base 120 de Cazaux, notamment en présence du Président du CADIC, il m’a alors indiqué qu’il n’y était pas opposé. Aussi, Monsieur le Maire, je souhaite connaître votre position à l’égard de ma demande car, vous comprendrez au demeurant, qu’il n’est pas acceptable que les délais d’intervention pour secours à victimes soient aussi longs pour les habitants de Cazaux.

Thierry BLANCHET

 

 

QUESTION EN SEANCE

du Conseil Municipal du 13 février 2003,

posée par Thierry BLANCHET, Conseiller municipal, élu de Cazaux.

Objet : surface commerciale à Cazaux

Les habitants de Cazaux ont le droit d’avoir, au sein de leur village (près de 4 000 habitants), une surface commerciale leur permettant de remplir un caddy, et de faire un plein de carburant au même prix qu’à La Teste.

C’est la première préoccupation des Cazalins et malgré tout, depuis deux ans, rien ne bouge concernant cette implantation.

C’est ainsi que j’ai réuni, le mercredi 29 janvier 2003 après-midi, à Cazaux, le Directeur du développement de la région grand sud-ouest de l’enseigne Ecomarché, M. SUSAN Alain, M. SCOTTO, propriétaire de l’Ecomarché de Sanguinet, M. MOZET Pascal, chargé d’expansion de la marque Ecomarché, Alain MARTY, Président de l’association des commerçants de Cazaux et Christian ESTAMPA, conseiller auprès de Thierry BLANCHET et membre de l’association des commerçants.

L’objectif de cette rencontre : avancer sur l’implantation d’une surface commerciale à Cazaux.

J’ai donc réuni les parties de sorte à avancer sur ce dossier.

Pour l’enseigne Ecomarché, l’implantation est tout à fait envisageable.

La rencontre du Directeur du développement de l’enseigne Ecomarché avec le Président des commerçants de Cazaux a permis d’envisager la possibilité d’intégrer des commerçants déjà installés à Cazaux dans cette nouvelle surface commerciale à un prix de loyer modéré. Tout dépendra du prix d’achat du terrain.

Concernant le terrain, plusieurs solutions d’ordre privé peuvent être envisagées. Ecomarché souhaiterait l’implantation de la surface commerciale sur un terrain communal pour deux raisons : prix d’achat intéressant et, surtout, possibilité de loyer modéré pour les commerçants de Cazaux qui souhaitent déménager leur fond de commerce à l’intérieur ou à proximité de la surface commerciale.

La vente de un ou deux hectares, seulement, du terrain communal à l’entrée de Cazaux, notamment sur les 32 hectares mis en vente par vous M. le Maire, pourrait donc être envisagée. La nécessité de mettre en place un rond point a été évoquée avec une possible participation financière des investisseurs si la commune finance une partie de cet ouvrage.

Alain MARTY, suite à cette rencontre, va réunir très rapidement les commerçants de Cazaux afin d’avancer concrètement sur cette implantation.

La solution de l’implantation de la surface commerciale en centre ville a été écartée par Ecomarché, faute de place. L’implantation en centre ville demeure, pourtant, pour ma part et pour beaucoup d’autres personnes, notamment les commerçants, la meilleure solution. Reste alors, faute d’investisseurs privés, la solution de construire, par l’intermédiaire de la SEMLAT*, une surface commerciale, en centre ville, pour la louer à une enseigne commerciale de la grande distribution. Toutefois, il faudra alors envisager de démolir pour reconstruire.

M. le Maire, pouvez-vous vous prononcer sur ces diverses options qui permettraient l’implantation, au plus vite, d’une surface commerciale et d’une station essence à Cazaux ? Je vous en remercie par avance.

Thierry BLANCHET