CAZAUX A UN PASSE,

UNE HISTOIRE DIFFERENTE DE CELLE DE LA TESTE

Si de nos jours, l’expression « Paroisse » n’a qu’un sens purement religieux, autrefois, ce nom était attribué aux agglomérations rurales dotées d’un régime administratif particulier et dont le territoire était délimité.

Cazaux fut donc une « Paroisse » ; nous trouvons sa trace vers l’an 1200. Celle-ci figure, pour douze deniers annuels, sur le rôle des dîmes dues à l’Archevêché de Bordeaux. D’ailleurs, Cette paroisse était un des relais des chemins de Compostelle. Siècle après siècle, nous pouvons suivre l’histoire civile et religieuse de ce village.

Un des vestiges du passé est l’une des deux cloches de l’église actuelle. Comme l’atteste l’inscription qu’elle porte ;  elle fut inaugurée en 1546.

La situation géographique de Cazaux et ses limites territoriales nous sont données par différentes sources :

·                 Un procès en 1644 entre le Curé de la paroisse de Saint Vincent de Buch (La Teste de Buch) et celui de la cure de Saint Pierre de Cazaux ;

·                 Dans « Variétés Bordelaises ».

Sa superficie est d’environ 7000 hectares, le nombre de ses habitants est de 132 en 1789.

Cazaux fut une « Paroisse » de la juridiction des Captals de Buch, au même titre que La Teste, Gujan et Le Teich.

En 1789, ces divisions territoriales, avec une forme nouvelle d’administration, prirent le nom de Commune.

Le 14 décembre 1789, l’Assemblée Nationale décréta que les « Paroisses » de moins de 50 feux devaient se « réunir à la municipalité la plus voisine ». A cette époque trouble, la plupart de ces « Paroisses » ne se conformèrent pas à ce décret et continuèrent à garder leur autonomie. La « Paroisse » de Cazaux ne comptait alors que 27 feux.

Quelques mois plus tard, les Cazalins décidèrent le rattachement à la Teste.

Le 6 avril 1790, une délégation de Cazalins, conduite par N.P. Bal, se rendit auprès du Conseil Municipal de La Teste, élu en 1789, et demanda « la réunion à cette Municipalité » (enregistré sur le registre de la municipalité de La Teste, archives départementales de la Gironde 4L269). L’ancienne paroisse de Cazaux fut alors considérée comme simple quartier de La Teste.

L’entente entre Cazalins et Testerins ne dura pas longtemps.

Le lac, dans le voisinage de Cazaux dont il porte le nom, fournissait aux habitants une alimentation facile et abondante, avec un avantage pécuniaire provenant de la vente du poisson. La Teste, au contraire, n’en retirait aucun profit à cause de son éloignement ; mais n’avait-elle pas à sa porte l’immense baie d’Arcachon, et aussi la mer pour occuper journellement la partie maritime de sa population ?

Le lac n’avait pour elle aucun intérêt. Aussi, dans sa séance du 27 juin 1811, le conseil municipal, ayant à se prononcer sur l’étendue territoriale du cadastre communal avec les conditions fiscales qui lui incomberaient, refusa-t-il de prendre en charge la partie du lac comprise dans ce territoire pour n’avoir pas à payer l’impôt afférent, un impôt de quelques francs. Et l’État s’en attribua la propriété.

La pêche, néanmoins, resta libre comme elle l’avait toujours été jusqu’au jour où le lac, rendu plus accessible par la création d’une route empierrée, attira de nombreux étrangers. Ceux-ci s’adressèrent à l’Etat pour avoir seuls, moyennant redevance, le droit d’exploiter la pêche ; l’Etat y consentit. C’est ainsi que le village de Cazaux fut définitivement dépouillé, par vote du Conseil de La Teste, d’un droit qui contribuait, pour une large part, aux besoins de son existence.

Nul doute que si Cazaux avait été consulté, à l’époque où fut prise cette malheureuse décision du Conseil, il eut prit l’engagement de payer la contribution exigée pour conserver la propriété dont il jouissait depuis des temps immémoriaux.

Mieux avisées, les communes de Sanguinet et de Biscarosse, situées sur l’autre rive, conservèrent la partie du lac qui leur été dévolue, et elles s’en réjouissent aujourd’hui car ce droit à la pêche constitue une fraction importante de leurs revenus.

Tel fut pour Cazaux le premier résultat déplorable de son rattachement à La Teste.

Cazaux compte alors 350 habitants. La Compagnie des Landes, qui a construit le canal Cazaux - La Hume, la Compagnie agricole et industrielle d’Arcachon qui entreprend de mettre en cultures la lande entre Cazaux, Gujan et La Teste, ont apporté un début de prospérité à Cazaux mais y ont amené également des ouvriers étrangers qui créent de sérieux désagréments à la population locale. Or il n’y a aucune autorité sur place.

Le 20 avril 1841, les Cazalins réclament la séparation.

Pour tempérer ces désirs, le 12 mars 1842, le Conseil Municipal de La Teste émet le vœu suivant : « Attendu que le village de Cazaux est très éloigné de La Teste… ; l’Assemblée reconnaît l’utilité d’avoir une autorité, parmi les habitants, qui puisse faire respecter les personnes et les propriétés, elle verrait avec plaisir que Monsieur le Maire, usant de la faculté que lui offre la loi municipale de 1831, sollicite de Monsieur le Préfet, de nommer un Adjoint Spécial de cette section ». En 1843, le premier adjoint spécial était nommé.

Cazaux aura une école en 1854 et une église neuve en 1850 mais il y a toujours 12 kilomètres de sable entre Cazaux et La Teste. Apparemment, la municipalité de La Teste paraît plus soucieuse des intérêts du bourg que de ceux des « écarts », c’est pourquoi, pour la seconde fois, en 1851, les Cazalins lancent une pétition qui n’a pas de suite.

Un an plus tard, la population s’étant accrue, elle est représentée, au sein du Conseil Municipal, par deux conseillers. Monsieur SAUGERES, Adjoint spécial et natif de Cazaux, demande à nouveau, en séance du Conseil municipal, l’indépendance de Cazaux ; on la lui refuse.

En 1908, un Comité provisoire pour la défense des intérêts de Cazaux est créé (CADIC). Le 21 juillet de la même année, les électeurs de Cazaux adressent, à Monsieur le Préfet de la Gironde, une demande d’érection de Cazaux en commune. La population était alors de 490 habitants, dont 113 électeurs. Le Conseil Général s’oppose au projet, après avis de la Commission Départementale qui vous est donné ci-dessous :

« La Commission n’aurait pas hésité si les ressources budgétaires avaient été établies d’une façon indiscutable mais elles sont restées dans le vague… Nous nous proposons donc d’émettre l’avis qu’il n’y a pas lieu d’accueillir la demande de la section de Cazaux, jusqu’à ce qu’elle ait démontré qu’elle peut se suffire à elle-même dans le présent et dans l’avenir. Nous reconnaissons qu’il y a différence d’intérêts entre Cazaux, groupement de cultivateurs et La Teste, agglomération industrielle et maritime, où il suit que si la situation est maintenue, il deviendra nécessaire de différencier certaines mesures générales ».

La gestion de Cazaux ne s’améliore pas pour autant.

, En 1914, année qui vit la création de la base aérienne de Cazaux par le Capitaine MARZAC, Cazaux n’est plus le hameau de 1790, perdu dans la lande .

La grande guerre et celle de 39-45 n’ont ne seront pas des évènements propices à l’émancipation de Cazaux.

Un nouveau Maire est élu en 1951 : Dr Aristide ICHARD, qui effectuera 4 mandatures jusqu’en 1977. Adjoint Spécial à Cazaux : Charles DANDREAU.

Une 4ème demande de séparation est engagée.

Il aura fallu attendre 43 ans pour que les conditions de relance de la demande de séparation soient requises.

En novembre 1952, 300 pétitionnaires réclament Cazaux-Commune. La population de Cazaux ne cesse d’augmenter d’année en année. Lors de  l’enquête : 319 avis enregistrés à Cazaux ; tous sont favorables.

Le 12 décembre 1953, le Conseil Municipal de La Teste se prononce contre la séparation. Résultats du vote : 15 voix contre, 4 voix pour, 4 abstentions.

Enfin, en 1957, le Conseil Général de la Gironde se prononce favorablement, à l’unanimité.

Le Préfet transmet à l’Administration Centrale avec avis favorable, mais le Conseil d’Etat subordonne sa décision à une étude du problème soulevé par l’érection simultanée en commune, de deux sections de La Teste : Le Cap Ferret et Cazaux.

La  4ème demande est rejetée.

Un nouveau Maire est élu en 1977 : Gilbert MOGA, qui effectuera 2 mandatures, jusqu’en 1989. Adjoint spécial de Cazaux : 1ère mandature : Gérard LANUSSE, 2ème mandature : Jacques BESSOU.

Une 5ème demande de séparation est engagée.

Le problème du Cap Ferret est résolu mais non celui de Cazaux ; c’est donc l’objet de la pétition des Cazalins déposée en Préfecture, le 19 novembre 1981 (plus de 20 ans après la 4ème).

La Municipalité de la Teste, en mai 1985, vote contre la séparation : Résultat du vote : 28 contre, 3 pour, 2 abstentions. Le Conseil Général suivra ce non à l’indépendance, en octobre 1985.

Le Commissaire enquêteur dans son rapport de novembre 1985 préconise le sectionnement électoral de Cazaux.

Extrait du rapport :

« … considérant après enquête :

·                     Avis de la population de Cazaux dans une large fraction de l’opinion publique et favorable contrairement à ceux de La Teste et du Pyla.

·                     Cazaux ne disposant pas de biens indivis ni de vrais droits distincts de ceux de la commune.

Propose :

·                     La création d’une section électorale au profit de Cazaux qui permet l’examen et la défense des intérêts locaux par la désignation de représentants élus de la population même s’ils siègent au sein de la même assemblée communale.

·                     De maintenir une unité administrative en écartant un démantèlement communal, lequel ne saurait avoir obligatoirement pour finalité une meilleure gestion administrative et financière de collectivités morcelées.

·                     La poursuite du règlement des affaires locales, administratives, grâce aux compétences déléguées ou qui pourraient l’être, exercée par des agents municipaux placés sous l’autorité d’un Adjoint Spécial élu et non désigné. »

Il faudra cependant attendre 1992 (7 ans plus tard) pour que le Conseil Général accorde le sectionnement électoral de Cazaux

La 5ème demande est rejetée.

Cette période fut cependant, sous l’impulsion des adjoints de Cazaux, Gérard LANUSSE et Jacques BESSOU, marquée, enfin, par la réalisation de grands travaux :

·                     L’école maternelle.

·                     Les aménagements du bord du lac qui ont nécessité 20 ans de palabres avec La Teste.

·                     Les équipements sportifs du Clavier, du Cercle de Voile de Cazaux Lac.

·                     Des travaux d’entretien de l’église.

·                     Le réseau d’assainissement.

·                     Les principales rues de Cazaux sont entretenues à peu près normalement.

·                     Des lotissements voient le jour : Les Gemelles, le Clavier.

Les investissements de 1979 à 1989 ont été les plus importants que Cazaux ait reçus depuis son rattachement à La Teste, soit 1.28 MF par an en moyenne sur 10 ans, bien que le montant normal, soit 15% des investissements sur La Teste, aurait dû être de 2,4 MF.

Nous en conviendrons, pour une première fois, ce n’était pas si mal.

Un Nouveau Maire est élu en 1989 : Dr Claude ESPIED qui effectuera 2 mandatures jusqu’en 2001, avec cependant une interruption d’un an (1996-1997), avec exclusion du Conseil Municipal et inéligibilité d’un an, pour dépassement abusif de son compte de campagne.

Le recours avait été déposé par deux conseillers municipaux dont Jaques BESSOU.

C’est le premier Adjoint Jean-Marie SCHMITT qui assurera « l’intérim » de Maire de 96 à 97.

Adjoint Spécial de CAZAUX : 1ère mandature : Christian MINVILLE, 2ème mandature Christian MINVILLE puis Victor ALCARAZ.

Les élections de 1995 furent la première occasion de présenter, grâce au sectionnement électoral, 4 candidats cazalins pour siéger au Conseil Municipal de La Teste. Messieurs BESSOU, tête de liste de « CAZAUX CAP à VENIR », LABARTHE et SEBIE et Madame FABRE. Seuls les 3 premiers seront élus. Mais contrairement à l’esprit qui avait présidé aux conclusions du commissaire enquêteur de 1984, afin que les attentes des Cazalins puissent se faire entendre au sein du Conseil Municipal, Claude ESPIED nomme, Adjoint Spécial de Cazaux, un conseiller acquis à sa cause mais n’habitant pas Cazaux, Christian MINVILLE.

Il faut savoir que l’Adjoint Spécial d’une section de commune doit habiter ou travailler dans cette section. De plus, l’adjoint Spécial n’est pas le représentant des Cazalins mais le représentant du Maire. Il assure les fonctions de l’état civil et de la police.

Pour des raisons de délais de dépôt de recours auprès du Tribunal Administratif de BORDEAUX, la plainte introduite par Jaques BESSOU contre la nomination de Christian MINVILLE ne fut pas recevable et Christian MINVILLE resta Adjoint Spécial pour cette mandature.

En 1997, de nouvelles élections municipales furent organisées car M. Claude ESPIED voulait retrouver son siège de Maire. C’est ainsi que, pour une première fois, une liste « CAZAUX-COMMUNE » est proposée aux Cazalins et s’oppose à la liste de M. ESPIED conduite à Cazaux par M. MINVILLE. Dans cette liste, on retrouve, avec stupéfaction, M. SEBIE, actuellement Président de l’association « Bien vivre à Cazaux », qui trahissait les Cazalins en se mettant du côté du Maire de la Teste. Claude ESPIED tentait ainsi de mettre la zizanie à Cazaux mais les Cazalins n’ont pas été dupe de cette manœuvre politicienne et ont sanctionné la liste du Maire de la Teste en votant à 66% des voix pour la liste CAZAUX-COMMUNE conduite par Guy VERSINI., Elle était composée de François BOYER, Stéphane ECHARD et Jean-Philippe CALVO-PEREZ. Les 3 premiers seront élus.

Le même scénario se déroule pour la nomination, par le Conseil Municipal, de l’Adjoint Spécial de Cazaux. Christian MINVILLE est nommé. Mais cette fois-ci, le recours, présenté par les conseillers cazalins auprès du Tribunal Administratif de Bordeaux, aboutit à l’annulation de la nomination. Christian MINVILLE fait appel en Conseil d’Etat, sa demande est rejetée. Le Maire lui retire sa délégation et le Conseil Municipal élit Victor ALCARAZ, habitant de Cazaux,  en février 99. Il faut remarquer que Victor  ALCARAZ n’a pas été élu par les Cazalins mais par les Testerins sur la liste du Maire de La Teste, Claude ESPIED.

Tout va pour le mieux pour les affaires de Cazaux puisque Victor ALCARAZ écrira, dans Sud-Ouest, la phrase qui  l’a rendu célèbre : « Ce que je demande à La Teste pour Cazaux, je l’obtiens ».

La 6ème demande de séparation est engagée.

Dés 1998, Guy VERSINI, leader du groupe CAZAUX-COMMUNE créé au sein du Conseil Municipal, est désigné, par le CADIC, pour introduire une nouvelle procédure auprès du Préfet qui, un an plus tard, la déclare irrecevable car basée sur des élections municipales. Une pétition est alors réalisée et transmise au Préfet en janvier 1999. Le Préfet exige, pour qu’elle soit recevable, une authentification des signatures des pétitionnaires par un représentant du Maire, en l’occurrence l’Adjoint Spécial Victor ALCARAZ. Un recours auprès du Tribunal Administratif de Bordeaux est introduit par les Elus CAZAUX-COMMUNE et le CADIC contre cette authentification des signatures.

Ce n’est qu’en mars 2002 que le Tribunal Administratif de Bordeaux condamnera le Préfet et rendra la pétition de 1999 recevable.

Durant ces 3 ans nos conseillers municipaux ont bataillé, au Conseil Municipal, pour que Cazaux ne soit pas oublié, mais en vain. Ils ont, cependant, réussi à convaincre le maire d’acheter le café LE CENTRAL pour en faire une maison des associations et aussi de laisser aux Cazalins, la possibilité de choisir le nom des nouvelles rues de Cazaux.

L’élection de Claude ESPIED à la mairie de La Teste fut sans contexte un frein à la poursuite du développement du cadre de vie à Cazaux. De nombreux terrains communaux furent vendus à des promoteurs malgré notre opposition. L’investissement moyen annuel, sur une période de 10 ans (1989 à 1999), a été seulement de 0,62 MF, réduit de moitié par rapport à la décennie précédente.

Notons cependant un cadeau électoral en 2000 : La réfection de la rue de VERDUN, la seule rue de Cazaux aux normes.

Des réalisations indispensables, mais de moindre coût, seront tout de même lancées :

·                     La bibliothèque de l’école Lafon.

·                     La réparation des Cloches de l’église.

·                     Le camping du Lac.

·                     L’éclairage du terrain de jeu du Clavier

·                     Le préfabriqué de l’école maternelle.

D’autres grands travaux seront effectués, mais payés entièrement par les Cazalins (la taxe sur l’eau) : le forage, la réparation du château d’eau.

C’est durant cette période que Cazaux connaîtra une étonnante poussée démographique avec la réalisation de nombreux lotissements (la chasse aux taxes locales) : la Clé de Cazaux, les Platanes de Castéra, Arguin.

Cazaux compte désormais plus de 3 500 habitants.

Un nouveau Maire est élu en 2001 : Dr Jean-François ACOT-MIRANDE.

Une  liste Cazaux-Commune est de nouveau présentée aux Cazalins. Elle est composée de Claude MONTIER, tête de liste, Sylvie CASTELLO, Thierry BLANCHET et Aurélie MOURY. Les 3 premiers sont élus avec 55% des voix.

La liste d’obédience ESPIED, menée par Victor ALCARAZ, n’a qu’un conseiller élu : Victor ALCARAZ. Claude ESPIED perd les élections à Cazaux mais aussi à La Teste, contre la liste conduite par Jean-François ACOT-MIRANDE.

L’Adjoint Spécial de Cazaux est Claude MONTIER. C’est la première fois que l’Adjoint Spécial de Cazaux est la tête de liste qui remporte les élections à Cazaux et de surcroît, tête de liste de Cazaux- Commune.

Aussi, nous espérions qu’un autre avenir pour Cazaux allait voir le jour. Mais, c’était sans compter la faiblesse des femmes et des hommes que notre société façonne.

En effet, nous étions obligés de constater, avec stupéfaction, que deux élus de la liste « Cazaux-Commune » aux élections municipales de 2001, Claude MONTIER et Sylvie CASTELLO, ne soutenaient plus la cause de Cazaux-Commune.

En effet, au cours de trois conseils municipaux (2002), ils ont voté des délibérations allant à l’encontre des intérêts de Cazaux. Par ailleurs, en juin 2002, le CADIC a effectué, auprès d’eux, une ultime démarche, leur demandant de reformer une unité pour Cazaux, en créant le groupe politique « Cazaux-Commune » au sein du conseil municipal. Aucune réponse n’a été donnée à cet appel par Sylvie CASTELLO et Claude MONTIER.

La conséquence immédiate d’une telle attitude a été l’éviction de Thierry BLANCHET, des commissions communales et de la COBAS.

Le groupe « Cazaux-Commune », est créé à  l’initiative de Thierry BLANCHET, lors du conseil municipal du 27 juin 2002. La représentativité du groupe Cazaux-Commune, au sein des commissions communales, n’a pu être effective car il eùt fallu pour cela qu’au moins un second élu de Cazaux, Sylvie CASTELLO ou Claude MONTIER, y adhère.

Le Maire de la Teste déclare, en conseil municipal, que les élus cazalins ne représentent qu’eux-mêmes. En créant le groupe politique Cazaux-Commune, Thierry BLANCHET représente les 55% des électeurs Cazalins qui ont voté pour « Cazaux-Commune » aux dernières élections municipales (mars 2001). Mais cela n’empêche pas le Maire de La Teste de s’auto-désigner pour représenter les Cazalins à la COBAS. Alors qu’y a-t-il de changé sous le nouveau soleil Testerin ? Ne sommes-nous pas traités de la même façon que nous l’étions sous la précédente mandature ?

Sylvie CASTELLO et Claude MONTIER ont certainement, eux aussi, comme M. SEBIE en son temps, succombé aux charmes des sirènes prometteuses de lendemains qui chantent. Et aujourd’hui, nous sommes obligés de constater que Thierry BLANCHET est le seul à rester fidèle à ses engagements électoraux.

C’est pourquoi, Thierry BLANCHET a appelé, en octobre 2002, tous les Cazalins, inscrits sur les listes électorales de Cazaux, à signer une seconde pétition pour «Cazaux-Commune» qui confirmera celle de 1999, qui a été, depuis, déclarée recevable par le Tribunal Administratif.

La seconde pétition de confirmation de celle de 1999 est ainsi lancée en décembre 2002 par l’intermédiaire du CADIC.

Depuis cette date la situation a beaucoup évolué. Le CADIC n'est plus ce qu'il était...

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