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OBSERVATIONS
DESTINEES AU MAIRE DE LA TESTE PAR THIERRY BLANCHET
qui n'a pas eu l'autorisation du Maire de les exprimer au
dernier Conseil Municipal du 20/12/04.
Monsieur
le Maire,
Au sujet du procès verbal du Conseil municipal du 16 septembre
2004 :
1/ page 22, 6ème paragraphe,
M. MONTIER a dit, en séance publique, je cite : « D'autre
part, dans votre fétide, je dis bien fétide Cazaous, vous
vous targuiez de la mobilisation de seize commerçants sur
dix-huit qui ont signé la pétition courant juin, en faveur
d'un centre commercial en centre-ville. Foutaises et mauvaises
informations. Sachez M. BLANCHET que lors d'une réunion en
mairie de La Teste, le 26/07/04, rassemblant, M. le Maire,
les commerçants, leur président et moi-même, ces commerçants
ont réagi différemment suite à votre dictat et votre parti
pris. Ils ont carrément pris le contre-pied de ce qu'ils avaient
bien voulu vous laissez entendre … ».
2/ page 23, dernier
paragraphe, vous avez dit, en séance publique, Monsieur le
Maire, je cite : «
Parce que moi, j'en consulte quelques-uns, M. MONTIER vous
a répondu sur le rendez-vous, là
aussi vous mentez,
parce ce que vous avez écrit des choses et vous ne les ferez
pas dire au commerçants cazalins que j'ai reçu après votre
lettre, que « ils ont signés », ils l'ont certes
signé, mais maintenant, ils se rétractent et ils me disent
« oui, mais c'était avant de vous voir et avant de rencontrer
le directeur du centre Leclerc. Dont acte. »
Compte tenu de ces propos inscrits dans ce procès-verbal,
et compte tenu du fait que vous avez porté plainte pour diffamation
contre moi, le 17 novembre 2004, affaire qui sera jugée le
17 février 2005, je voudrais faire 6 remarques après l'adoption
de ce procès verbal :
1er remarque :
Le 16 août 2004, je vous ai informé que 16 commerçants sur
18 du centre ville de Cazaux avaient signé une pétition favorisant
le projet du Groupe Cazaux-Commune, c'est-à-dire une implantation
commerciale en centre ville. Voir pétition.
2ème remarque :
Au mois d'août 2004, le Maire et M. Montier ont bien reçu
une délégation de commerçants de Cazaux mais constituée seulement
4 commerçants sur les 16 qui ont signé le projet du groupe
Cazaux-Commune. Ils agissaient à titre personnel, sans aucun
mandat donné par les autres commerçants signataires du même
projet. Trois de ces commerçants se sont trouvés naïvement
embarqués par Alain Marty qui agissait à titre personnel et
non en tant que Président de l'association des commerçants
de Cazaux.
3ème remarque :
Ces mêmes commerçants, au cours d'une réunion extraordinaire
de leur association, le 8 novembre 2004, ont confirmé sans
ambiguïté leur position : 16 commerçants avait signé
la pétition, 16 commerçants confirmaient leur position en
votant contre l'implantation du centre Leclerc. Voir, le PV
de leur réunion, signé par le Président de l'association des
commerçants de Cazaux. Le 2 décembre 2004, la Dépêche du Bassin
publiait, d'ailleurs un article sur la position des commerçants
de Cazaux, je cite : « Les commerçants de Cazaux
désapprouvent l'implantation d'un centre commercial de 1600
m2 en dehors du centre ville, … ». Voir, l'article de
presse.
4ème remarque :
Vos propos, ainsi que ceux de M. Montier, sont donc, totalement
mensongers. Vous avez
déformé la réalité en laissant croire que la majorité des
commerçants avait « pris le contre-pied… », ce qui vous
a servi, en plus, d'argument pour justifier le rejet du référendum
local, référendum que je vous avais demandé.
5ème remarque
: La CDEC a refusé le
projet Leclerc. C'est là un désaveu cinglant pour vous, M.
le Maire, votre adjoint, M. Claude Montier et pour votre association
complice et amie, Le CADIC. Pourquoi ce refus ? Trop
grand, trop loin. Je crois vous l'avoir dit, ici, en conseil
municipal, avant que la CDEC ne vous le dise à son tour. Je
sais que le groupe Intermarché a eu un premier contact avec
vous, et vous a fait part d'un projet au centre ville de Cazaux.
Le groupe Intermarché me l'a confirmé, par courrier.
Je vous demande, donc, Monsieur le Maire, de considérer cette
fois leur projet en centre ville avec le seul souci de satisfaire
la volonté des commerçants de Cazaux et de ses habitants.
6ème remarque
: Au moment où je dois
me défendre face à une plainte pour diffamation que vous avez
déposée contre moi, au sujet notamment de l'implantation du
centre Leclerc, je voudrais vous dire que j'ai répondu, par
l'intermédiaire de mon journal Cazaous Info, à des propos
mensongers que je suis à même de démontrer, propos qui visaient
à me calomnier en séance publique. Pour ma part, j'accepte
le combat politique, par conséquent j'accepte de recevoir
des coups, aussi durs et aussi forts que ceux que vous m'avez
donnés, ce soir du 16 septembre 2004, même si vous mentiez
de manière flagrante. C'est de bonne guerre ! Vous, en
revanche, vous refusez le combat politique. parce que vous
n'êtes pas un homme politique. Vous êtes, avant tout Maire
de la Teste, pour servir, uniquement, les intérêts de M. DELUGA.
Vous n'êtes donc que son
serviteur. Aussi, quand
on s'oppose à vous, vous ne comprenez pas pourquoi, car vous
êtes là en fait, pour rendre service. Non, M. ACOT-MIRANDE,
un homme politique ne va pas chercher l'avis d'un juge dans
le combat politique. Moi je ne le fais pas, même quand vous
me traitez de menteur en conseil municipal.
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