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CAZAOUS   INFO   N°15

 


JANVIER 2005, NUMÉRO 15

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OBSERVATIONS DESTINEES AU MAIRE DE LA TESTE PAR THIERRY BLANCHET
qui n'a pas eu l'autorisation du Maire de les exprimer au dernier Conseil Municipal du 20/12/04.

Monsieur le Maire,
Au sujet du procès verbal du Conseil municipal du 16 septembre 2004 :
1/ page 22, 6ème paragraphe, M. MONTIER a dit, en séance publique, je cite : « D'autre part, dans votre fétide, je dis bien fétide Cazaous, vous vous targuiez de la mobilisation de seize commerçants sur dix-huit qui ont signé la pétition courant juin, en faveur d'un centre commercial en centre-ville. Foutaises et mauvaises informations. Sachez M. BLANCHET que lors d'une réunion en mairie de La Teste, le 26/07/04, rassemblant, M. le Maire, les commerçants, leur président et moi-même, ces commerçants ont réagi différemment suite à votre dictat et votre parti pris. Ils ont carrément pris le contre-pied de ce qu'ils avaient bien voulu vous laissez entendre … ».
2/ page 23, dernier paragraphe, vous avez dit, en séance publique, Monsieur le Maire, je cite : « Parce que moi, j'en consulte quelques-uns, M. MONTIER vous a répondu sur le rendez-vous, là aussi vous mentez, parce ce que vous avez écrit des choses et vous ne les ferez pas dire au commerçants cazalins que j'ai reçu après votre lettre, que « ils ont signés », ils l'ont certes signé, mais maintenant, ils se rétractent et ils me disent « oui, mais c'était avant de vous voir et avant de rencontrer le directeur du centre Leclerc. Dont acte. »
Compte tenu de ces propos inscrits dans ce procès-verbal, et compte tenu du fait que vous avez porté plainte pour diffamation contre moi, le 17 novembre 2004, affaire qui sera jugée le 17 février 2005, je voudrais faire 6 remarques après l'adoption de ce procès verbal :
1er remarque : Le 16 août 2004, je vous ai informé que 16 commerçants sur 18 du centre ville de Cazaux avaient signé une pétition favorisant le projet du Groupe Cazaux-Commune, c'est-à-dire une implantation commerciale en centre ville. Voir pétition.
2ème remarque : Au mois d'août 2004, le Maire et M. Montier ont bien reçu une délégation de commerçants de Cazaux mais constituée seulement 4 commerçants sur les 16 qui ont signé le projet du groupe Cazaux-Commune. Ils agissaient à titre personnel, sans aucun mandat donné par les autres commerçants signataires du même projet. Trois de ces commerçants se sont trouvés naïvement embarqués par Alain Marty qui agissait à titre personnel et non en tant que Président de l'association des commerçants de Cazaux.
3ème remarque : Ces mêmes commerçants, au cours d'une réunion extraordinaire de leur association, le 8 novembre 2004, ont confirmé sans ambiguïté leur position : 16 commerçants avait signé la pétition, 16 commerçants confirmaient leur position en votant contre l'implantation du centre Leclerc. Voir, le PV de leur réunion, signé par le Président de l'association des commerçants de Cazaux. Le 2 décembre 2004, la Dépêche du Bassin publiait, d'ailleurs un article sur la position des commerçants de Cazaux, je cite : « Les commerçants de Cazaux désapprouvent l'implantation d'un centre commercial de 1600 m2 en dehors du centre ville, … ». Voir, l'article de presse.
4ème remarque : Vos propos, ainsi que ceux de M. Montier, sont donc, totalement mensongers. Vous avez déformé la réalité en laissant croire que la majorité des commerçants avait « pris le contre-pied… », ce qui vous a servi, en plus, d'argument pour justifier le rejet du référendum local, référendum que je vous avais demandé.
5ème remarque : La CDEC a refusé le projet Leclerc. C'est là un désaveu cinglant pour vous, M. le Maire, votre adjoint, M. Claude Montier et pour votre association complice et amie, Le CADIC. Pourquoi ce refus ? Trop grand, trop loin. Je crois vous l'avoir dit, ici, en conseil municipal, avant que la CDEC ne vous le dise à son tour. Je sais que le groupe Intermarché a eu un premier contact avec vous, et vous a fait part d'un projet au centre ville de Cazaux. Le groupe Intermarché me l'a confirmé, par courrier. Je vous demande, donc, Monsieur le Maire, de considérer cette fois leur projet en centre ville avec le seul souci de satisfaire la volonté des commerçants de Cazaux et de ses habitants.
6ème remarque : Au moment où je dois me défendre face à une plainte pour diffamation que vous avez déposée contre moi, au sujet notamment de l'implantation du centre Leclerc, je voudrais vous dire que j'ai répondu, par l'intermédiaire de mon journal Cazaous Info, à des propos mensongers que je suis à même de démontrer, propos qui visaient à me calomnier en séance publique. Pour ma part, j'accepte le combat politique, par conséquent j'accepte de recevoir des coups, aussi durs et aussi forts que ceux que vous m'avez donnés, ce soir du 16 septembre 2004, même si vous mentiez de manière flagrante. C'est de bonne guerre ! Vous, en revanche, vous refusez le combat politique. parce que vous n'êtes pas un homme politique. Vous êtes, avant tout Maire de la Teste, pour servir, uniquement, les intérêts de M. DELUGA. Vous n'êtes donc que son serviteur. Aussi, quand on s'oppose à vous, vous ne comprenez pas pourquoi, car vous êtes là en fait, pour rendre service. Non, M. ACOT-MIRANDE, un homme politique ne va pas chercher l'avis d'un juge dans le combat politique. Moi je ne le fais pas, même quand vous me traitez de menteur en conseil municipal.


LES INFOS DU MOIS

Jean MAZE : A-t-il atteint l'âge de raison ?
Après 2 ans de participation et de réflexion au ridicule conseil de quartier de Cazaux, il a enfin compris que ce n'était qu'un hochet pour les naïfs au service du Maire de La Teste. L'ennui, c'est le risque pour lui d'être exclu du CADIC qui croit toujours à ce hochet et y participe encore par d'autres membres du conseil d'administration comme Yann DERRIEN. Jean MAZE se souvient-il de l'époque où il voulait exclure du CADIC ceux qui refusaient cette compromission ? En homme logique, il devrait donc aujourd'hui demander sa propre exclusion…
En fait, après que nous ayons dénoncé, dans le Cazous n°14, que M. MAZE et M. DERRIEN étaient au courant de l'implantation du Centre Leclerc, ils se sont bien gardés d'alerter l'opinion. M. MAZE a donc décidé de démissionner avec pour effet la diversion. Une diversion de plus ou de moins de leur part, on commence à être habitué ! Toujours est-il que M. MAZE donne des explications fumeuses sur sa démission, publiées, tenez-vous bien, par le CADIC, alors que cette même association a toujours des membres actifs de son conseil d'administration au sein de ce pitoyable conseil de quartier. Comme d'habitude, il donne l'impression de s'opposer alors que ce n'est que de la mise en scène. L'intervention de M. MAZE, dans la Dépêche du Bassin, au sujet des impôts locaux en est une illustration flagrante : un article fleuve, technique (il faut donner l'impression que l'on maîtrise) pour, en fait, dire que nos impôts augmentent mais que c'est de la faute de l'Etat, mais pas vraiment celle du Maire de La Teste. Ah! sacré Jean MAZE, les Cazalin comptent sur vous !

René SERRANO : Comme d'habitude, j'écris pour ne rien dire !
Dans sa dernière publication, notre conseiller général nous abreuve encore de sa prose typique où une chatte ne retrouverait pas ses petits…
Ce qui nous intéresserait, ce serait des actes concrets au profit des Cazalins : par exemple, une annexe de collège qui nous manque tant, et qui est de sa compétence.
Mais non, pour Cazaux, il remarque simplement que circulent des écrits très méchants, notamment sur ses amis, le Maire de La Teste et le CADIC.
Reconnaissons qu'il a fait tout de même un don aux Cazalins en prêtant des membres de son entourage au CADIC. C'est gentil, non ?
René SERRANO souhaite que son nouveau village retrouve le calme et la sérénité.
Il est vrai qu'il préfère qu'on ne rappelle pas son opposition virulente à Cazaux-Commune.
Mais après tout, maintenant qu'il habite dans nos murs et qu'il connaît mieux nos problèmes, peut-être juge-t-il  cette démarche justifiée. Il a le droit de se tromper…
Avez vous changé d'avis Monsieur SERRANO ?
Allez, un peu de courage ! Dites-nous si vous êtes pour ou contre Cazaux-Commune ! Le Barde Tragédien ainsi que les Cazalins attendent, depuis deux ans, votre réponse. Ce n'est pas de l'injonction verbale, M. SERRANO, c'est juste une question qui nous permettrait de savoir si vos actions sont compatibles avec le destin que veulent se donner les Cazalins, c'est-à-dire Cazaux indépendant de La Teste. Ah! sacré René SERRANO, les Cazalins comptent sur vous !

Yann DERRIEN : Je signe et persiste !
Ah qu'il était fier notre Yann DERRIEN assis entre Claude MONTIER et Sylvie CASTELLO ! Le voici presque conseiller municipal, voire, pourquoi pas, Maire de Cazaux, le temps d'une photo lors de l'assemblée générale du Conseil de quartier de Cazaux. Membre incontournable et représentatif du CADIC, au sein de cette ridicule institution, Yann DERRIEN, rapporteur officiel, a souligné quelques points positifs et a surtout avancé des perspectives pour l'avenir de Cazaux. Comme si le conseil de quartier était l'endroit pour parler de l'avenir de Cazaux ! Ah ! sacré Yann DERRIEN, les Cazalins comptent sur vous pour les amuser !

Claude MONTIER : Un cadre de l'UMP au service d'un Maire socialiste !
Cela demeure évident pour nous tous ! Claude MONTIER, c'est l'adjoint d'un Maire socialiste qui agit avec lui, main dans la main, contre les intérêts des Cazalins. Nous en avons encore la preuve flagrante, actuellement, avec la tentative d'implantation d'un centre Leclerc à Cazaux. Dans cette affaire, Claude MONTIER a été désavoué, préalablement, par le groupe UMP de La Teste ainsi que par le représentant du Maire de Bordeaux, membre de l'UMP, siégeant à la CDEC ! La pirouette qui consiste à dire que Claude MONTIER est adjoint, sans faire partie du groupe majoritaire du Maire de La Teste, nous laisse pantois. Ah! sacré Claude MONTIER, les Cazalins comptent sur vous !

La Maison pour Tous disparaît dans les méandres de l'Europe.
Rappelez-vous du centre social « fourre-tout » à Cazaux qui devait voir le jour en 2005. Claude MONTIER nous avait annoncé la révolution. La révolution culturelle, je vous rassure ! Eh bien, étant entendu que le Maire n'a pas les moyens financiers, il va donc demander à la Communauté européenne de financer ce projet. Autant dire qu'il gagne du temps et que ce ne sera pas de sa faute s'il n'y arrive pas ! A suivre...

Le Père Noël est passé à Cazaux !

Le Père Noël est venu à Cazaux, avec dans sa hotte, un tractopelle et un camion pour faire des trous et pour recalibrer les crastes cazalines. Rendez-vous compte, nous sommes gâtés : 2 500 € de fournitures et 16 000 € de main d'œuvre. Voilà un joli cadeau, merci Père Noël ! N'oublions pas de remercier aussi le Maire de La Teste et son adjoint qui sont intervenus auprès du Père Noël. Mais, attention, les Cazalins qui ne seront pas sages, recevront la facture du Père Noël. Ah! sacré Père Noël !

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