Cazaux-Commune, dernière ligne droite ?

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CAZAOUS   INFO

Budget 2003, conseil municipal du 23/03/2003 5 extraits de l'intervention de Thierry Blanchet pour comprendre le rôle de l'élu du groupe Cazaux-Commune .

1/ La dette par habitant
« J'ai calculé la dette par habitant, c'est-à-dire l'encours de la dette au 01/01/2003,  en divisant 25 879 933 € par le nombre d'habitants, soit 23 819 habitants. La dette par habitant se monte à 1087€ par habitant, soit 7127 F. Cette dette par habitant correspond à la dette de la ville de Bordeaux. »

3/ Présentation du budget !
« Je suis obligé de constater que la présentation de votre budget ne tient pas compte de la spécificité du sectionnement de Cazaux vis à vis du reste du territoire de la commune de La Teste. Pourquoi ? Alors même que cela est techniquement possible avec la nomenclature comptable M14. Certes, rien ne vous y oblige. Toutefois, quand vous écrivez, dans votre programme électoral, que vous souhaitez faire un budget pour Cazaux, on ne peut que s'interroger de ne pas trouver des sous-rubriques dans votre comptabilité concernant Cazaux. »

2/ Voirie !
« Après examen de votre proposition de budget primitif, je suis incapable de connaître le programme relatif à la réfection de la voirie communale et des routes sur Cazaux. D'autre part, il est impossible de connaître les travaux en régie qui pourraient être réalisés sur Cazaux. »

4/ Nouvel équipement !
« Je suis obligé de constater qu'une seule et unique opération est prévue sur Cazaux : la Maison pour Tous, que j'ai baptisée l'auberge espagnole de Cazaux. Plus sérieusement, M. Montier nous dit qu'il fait bouger Cazaux ; il fait bouger Cazaux avec 50 000 € ! Voilà ce qui est programmé, en tout et pour tout, pour Cazaux. »

Les votes des élus de Cazaux !
Rappel, en 2002 :

Claude MONTIER s'abstient sur le budget primitif mais vote pour le budget supplémentaire, s'abstient sur l'augmentation des impôts à  Cazaux.
Sylvie CASTELLO vote
pour le budget primitif, vote pour le budget supplémentaire, vote pour l'augmentation des impôts à Cazaux.
Victor ALCARAZ vote
contre le budget primitif, vote contre le budget supplémentaire, vote contre l'augmentation des impôts à Cazaux.
Thierry BLANCHET
s'abstient sur le budget primitif s'abstient sur le budget supplémentaire, vote contre l'augmentation des impôts à Cazaux.

En 2003

Claude MONTIER se dérobe, ne veut pas participer au vote sur le budget, ni sur l'augmentation des impôts à Cazaux.
Sylvie CASTELLO vote
pour le budget primitif et vote pour l'augmentation des impôts à Cazaux.
Victor ALCARAZ vote
contre le budget primitif, vote contre l'augmentation des impôts à Cazaux.
Thierry BLANCHET vote
contre le budget primitif et vote contre l'augmentation des impôts à Cazaux.
Thierry BLANCHET est le seul élu du Conseil municipal de la Teste qui a voté
contre la subvention de 1 million de francs accordée au Rugby de la Teste.

5/ Subventions aux associations Cazalines !
« Regardons maintenant les subventions de fonctionnement qui sont proposées aux associations de Cazaux. En 2001, le montant des subventions allouées par M. ESPIED et M. ALCARAZ était de 16 998 € ; en 2002, ce même montant alloué par M. ACOT-MIRANDE et M. MONTIER était de 17 836€. En 2003, ce montant est de 18 766€. Cela fait une augmentation de 900€ chaque année ! Ce dernier montant a été gonflé de 7 938 € pour les associations Cazalines qui ont signé une convention de partenariat avec la commune. Cette enveloppe supplémentaire correspond, en fait, à des dépenses qui étaient déjà payées, par la Commune, directement aux prestataires. Rien ne change pour les finances de notre ville, seule l'affectation de la dépense a changé. Ce nouveau montant est donc de 26 704 €. Les subventions aux associations d'une ville correspondant au nombre d'habitants de Cazaux, sont, par exemple au Barp (3 700 habitants) de 41 000 € ou à Salles (4 500 habitants) de 174 000 €. Sans commentaire. »

N'est-il  pas symptomatique que le comportement de M. MONTIER et de Mme CASTELLO ne soit pas condamné par les plus avertis ?

MAI 2003, NUMÉRO 2

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BUDGET 2003 : La dérobade de Claude MONTIER et de Sylvie CASTELLO.

Quelle est l'utilité d'un élu qui ne prend pas part au vote sur le budget que lui propose le Maire, alors que cela constitue l'acte essentiel de la vie d'une commune ? C'est la question que se posaient les Cazalins, qui ont assisté au Conseil municipal du 27 mars 2003, face à l'attitude de Claude MONTIER qui n'a pas voulu prendre part au vote sur le budget proposé par le Maire de La Teste.
Alors même qu'il nous dit « ne pas attendre que Cazaux soit commune pour que ça bouge ! », on peut se demander comment il compte faire « bouger » Cazaux sans prendre part au vote du budget qui est sensé calibrer les moyens pour Cazaux.
Comment peut-on ainsi se soustraire à ses obligations d'élu :

  • Quand ce budget n'améliore pas la situation financière de la commune de La Teste ?
  • Quand les Cazalins sont obligés, avec ce budget, de mettre la main à la poche une seconde fois, à raison de 4% d'augmentation des impôts locaux pour, qu'encore, rien ne change sur Cazaux ?
  • Quand ce budget ne rattrape pas le retard d'investissement sur Cazaux ?
  • Quand l'effort particulier que le Maire de La Teste avait promis aux Cazalins n'est pas au rendez-vous ?
  • Quand tout démontre, à travers les choix du Maire de La Teste, l'intérêt pour les Cazalins d'obtenir leur autonomie ?
Pour toutes ces raisons, j'ai voté contre ce budget car il n'est pas question, pour moi, de me dérober face à mes responsabilités d'élu. Comment pourrais-je prétendre défendre les Cazalins si je n'étais pas capable, de dire oui ou de dire non, face à une proposition de budget qui concerne Testerins et Cazalins ? Ce serait la négation du leader, la perte de la légitimité donnée à l'élu par le vote de confiance réalisé par les habitants lors des élections municipales.
Et que l'on ne veuille pas nous faire croire qu'agir de la sorte, c'est contribuer au projet Cazaux-Commune ! Bien au contraire, pour que le Préfet admette la séparation entre Cazaux et La Teste, il faut que nous soyons au moins capables de dire au Maire de La Teste que son budget n'est pas bon pour les Cazalins et que nous soyons surtout capables de le démontrer. Sinon, pour quelles raisons le Préfet prendrait-il la décision d'ériger Cazaux en Commune ?
Sylvie CASTELLO, quant à elle, a fait également le choix de se dérober en étant absente du Conseil Municipal et en se faisant représenter par une conseillère municipale
de La Teste qui a voté POUR le budget et l'augmentation des impôts.

Article du journal Sud-Ouest
du 31/03/03
« Le Piéton du Bassin »

S'est étonné de la décision du testerin Claude Montier, adjoint spécial de Cazaux, de ne pas participer au vote du budget primitif.
« Ah bien ça c'est courageux! » s'est exclamé Thierry Blanchet (Cazaux Commune). Puis, Françoise Léonard-Moussac n'a pas pu se contenir : « je ne suis pas d'accord sur la position de M. Montier. On n'est pour, ou on est contre, mais on choisit ».
Certes pas dans le même groupe municipal, ces deux élus sont toutefois inscrits à l'UMP ...Comme pour beaucoup de choses, à Cazaux on doit rêver d'un UMP indépendant!

Thierry BLANCHET,
lance un défi au Maire de la Teste !

Lors du conseil municipal du 27 mars 2003, à la fin de son intervention sur le budget, Thierry BLANCHET a conclu de la manière suivante : «  Tout démontre, à travers votre proposition de budget, l'intérêt pour les Cazalins d'obtenir leur autonomie ; et l'étude financière, que je suis en train de réaliser, le démontrera largement. C'est là un défi que je vous lance, Monsieur le Maire, avec pour arbitre, Monsieur le Préfet ». A suivre !

Et pourtant, on dit que :

« Mr Blanchet, par son comportement,passe pour le principal diviseur… »
« Mr Blanchet,  est condamné par le Conseil municipal… »
« Mr Blanchet est condamné par son parti politique non parce qu'il défend le projet de Cazaux en Commune mais par son attitude générale… »
« Mr Blanchet ne respecte pas le protocole d'accord… »
« Mr Blanchet doit écouter d'avantage et parler moins… »
Sans commentaires !

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LE JOURNAL DU GROUPE CAZAUX-COMMUNE
AMBITIONS & TRADITIONS

Rien à voir !

Notre adjoint spécial a donc décidé de ne pas prendre part au vote du budget primitif 2003 ni à l'augmentation des impôts locaux pour les Cazalins. Motif : « je ne souhaite pas contrecarrer ce que décidera l'État sur l'autonomie de Cazaux ».
Voilà un prétexte sur mesure qui arrive à point pour M. MONTIER. Il a ainsi évité de voter contre, ou de s'abstenir, pour se maintenir à son poste d'adjoint spécial. Toutefois, je reste stupéfait par le motif qu'il a été obligé d'annoncer en cours de séance. Il n'y a
aucun lien de cause à effet entre la décision du Préfet et le fait de ne pas participer au vote du budget. C'est grotesque !
Bien au contraire, M. MONTIER aurait dû voter CONTRE ce budget car c'est la seule manière de dénoncer le manque de moyens financiers donnés par le Maire de La Teste, ce qui est à l'origine de notre volonté de nous séparer de cette commune et qui est donc l'argument essentiel pour que le Préfet admette d'ériger Cazaux en Commune. C'est là une faute politique et stratégique monumentale qui ne peut, si l'on n'y prend garde, qu'affaiblir le projet Cazaux-Commune.

Invité !

Thierry Blanchet va être invité à la prochaine réunion de Cazaux Cap Avenir. Vous avez donc tous compris qu'il n'y avait pas de malentendu entre cette association et Thierry Blanchet. Nous sommes ainsi tous rassurés ! Affaire à suivre avec grand intérêt, bien sûr !

Ne pas confondre !

Certains Cazalins s'aventurent à dire qu'il suffit de faire une pétition et un budget sommaire pour que le Préfet admette d'ériger CAZAUX en Commune comme, soit disant, l'ont fait les habitants de PLOTTES (71) ou, dernièrement, de MAUVEZIN (47). C'est bien mal connaître l'administration et les politiques.
Tout d'abord, il ne faut pas confondre défusion et séparation. En effet, PLOTTES et MAUVEZIN étaient des communes qui avaient existé en tant que telles. Dans ce cas, il n'y a pas séparation mais défusion.
D'autre part, il ne faut pas confondre la situation d'un village de 150 habitants avec celle d'une de ville de 4 000 habitants possédant une base aérienne, un lac et une forêt en site classé ainsi qu'une façade océane de plus de vingt kilomètres.
Enfin, et surtout, il ne faut confondre les avis des conseils municipaux. Le Conseil Municipal de TOURNUS était d'accord pour ériger PLOTTES en commune, tout comme le Conseil Municipal de MARMANDE était d'accord pour ériger MAUVEZIN en commune. L'actuel conseil municipal de la TESTE DE BUCH n'est pas d'accord pour ériger Cazaux en commune. En effet, le Maire de La TESTE, en séance publique le 18 décembre 2002, l'a dit très clairement aux Cazalins dans leur salle des fêtes.
En conclusion, vouloir confondre ces exemples avec notre spécificité demeure empirique et dangereux pour la réussite du projet Cazaux-Commune. En revanche, nous pouvons dire à ceux et à celles qui ne croient pas au projet de séparation que cela est tout à fait possible et réalisable.

   

A SUIVRE ...