« C’EST
PERDANT PERDANT » La Dépêche du Bassin du 17 au 23 juillet 2003
Le maire de La Tesle-de-Buch pense
que la demande
des indépendantistes cazalins est
un « anachronisme ».
«Je m'oppose
à la créalion de Cazaux
en commune, explique le maire de La Teste-de-Buch.
Jean-François Acot-Mirande, qui
fait le point sur la situation, après la pétition et les études de faisabilité
menées par les sécessionnistes cazalins. Je suis
le garant de l'intérêt de tous les Testerins, et
mon devoir est d'assurer la pérennité de l'unité de la commune. »
Le maire juge que cette velléité d'indépendance
constitue un véritable « anachronisme », et que les économies d'échelle poussent
dans le sens du regroupement. « Ce n'est pas le sens de l'histoire. Il y avait
avant la Révolution 40.000 paroisses dont sont issues les
36.000 communes. Leur nombre trop important ne cesse d'être dénoncé. De plus,
Cazaux n'a jamais été commune. S'il y a eu quelques défusions de commune, elles faisaient suite à des fusions.
D'autant que la question du périmètre sera une difficulté quasi inextricable
tant on ne connail précisément les limites entre
Cazaux et La Teste. »
Le maire ne se déclare pas inquiet quant
à l'issue de la demande engagée par le CADIC (Comité d'Action et de Défense
des Intérêts de Cazaux). « II y a déjà eu plusieurs
refus. L'État, le Département, le conseil municipal
ont toujours considéré que ce projet ne servait pas l'intérêt général et celui
des citoyens en particulier. Je ne vois aucun élément nouveau qui justifierait d'infléchir
cette tendance. »
Mais Jean-François Acot-Mirande se déclare prêt, si Cazaux
obtenait son indépendance, à ne pas se laisser faire. « Ça remuerait, explique-t-il. On aurait une majorité contre au conseil municipal.
»
Le groupe UMP, en effet, s'est prononcé
dans le même sens que la municipalité testerine.
« Je ne suis pas surpris de cette prise de position, précise le maire. Tout
le monde a constaté les pertes pour La Teste quand elle a perdu la presqu'île
du Cap-Ferret, ce qui se justifiait pourtant bien plus. » Le maire a d'ailleurs
écrit une lettre à la députée, du groupe UMP, pour lui demander son avis.
Aura-t-elle le même que les conseillers testerins
UMP?
La question financière est au centre
des débats. Jean-François Acot-Mirande pense que
La Teste s'en trouverait plus pauvre, mais Cazaux
aussi. « Ce serait perdant, perdant, dit-il. On voit mal comment Cazaux
pourrait s'en sortir seule. Elle serait sous tutelle dans les années à venir.
Nos services planchent sur le sujet. Le Cadic a fait des comptes, mais ne nous les ont pas communiqués.
La question financière est pourtant sérieuse. Pourquoi ne pas avoir expliqué
la viabilité financière avant de débuter la pétition ? » S.R.
« Ne pas abandonner Cazaux »
Jean-François Acot-Mirande dit ne pas vouloir délaisser Cazaux.
« Les Cazalins se sentent abandonnés. Mais Je les invite à considérer
l'état de la commune dans son entier. Les trottoirs
de Pyla ou La Teste ne sont pas en meilleur état
que ceux de Cazaux.
« Nous avons tenu parole de venir vers les Cazalins dès notre arrivée, en constituant un CLSH en deux mois. Et depuis, avec l'agrandissement des écoles,
de la salle des fêles, le projet de la maison pour tous,… Suite à la réunion publique sur le devenir
du territoire communal de Jaumard, le projet a été
stoppé »
CAZAUX. Le maire, M. Acot-Mirande, est fermement opposé à la formation de Cazaux en Commune
«Une absurdité historique »
:
Maryan Charruau sud-ouest 5
juillet 2003
Cazaux,.. commune. Le comité d'action
et de défense des intérêts de Cazaux (CADlC) y croit fermement. Le maire, Jean-François Acot-Mirande, se positionne fermement contre la création de
la commune de Cazaux entraînant la séparation
de ce quartier avec La Teste- de-Buch.
Sud Ouest. Dans quel état d'esprit s'engage votre démarche?
Jean-François Acot-Mirande.
Mon devoir est de préserver l'unité' du territoire testerin, d'assurer sa pérennité. Je me dois de protéger l'intérêt
de tous les testerins. Comme je le dis depuis
le début de mon mandat, je m'oppose à cette création.
Cazaux-Commune, est-ce une hérésie ?
Ce serait une absurdité historique, financière et stratégique.
Il y a déjà eu
plusieurs refus (cinq). L'État, le Département
et le conseil municipal ont toujours considéré que ce projet ne servait
pas l'intérêt général. Il n'y aucun élément nouveau dans ce dossier justifiant
d'infléchir cette tendance. Depuis les années 70, le regroupement des communes
a toujours été appuyé pour un meilleur service public. L'émiettement communal
n'a jamais favorisé le développement local. L'État
nous pousse à former des communautés de communes voire des pays.
La
transformation de Cazaux en commune ne serait
pas une première dans l'Hexagone...
Cazaux n'a jamais été une commune. S'il y a eu quelques défusions de commune, elles font souvent suite à une fusion.
Là, le problème est complètement différent. Telle, la question de périmètre
qui serait une difficulté quasi inextricable. On ne connaît pas précisément
les limites de Cazaux.
Qu'est-ce qui, selon vous, pousse des Cazalins, via le CADIC, à la constitution de cette commune ?
Cazaux a été mal considéré dans les années passées. Mais c'est
l'ensemble du territoire testerin qui accuse un
retard dans son développement et ses aménagement.
Depuis mon élection, j'ai essayé, certes dans la mesure des moyens de la
commune, de mieux prendre en considération les besoins des Cazalins
: centre de loisirs. agrandissement des écoles,
de la salle des fêtes, ouverture à venir d'une maison pour tous...
Continuerez-vous à tenir des réunions publiques à Cazaux comme pour le dossier du terrain communal Jaumard?
Sur ce dossier où rien n'était engagé, nous avons écouté
les Cazalins et n'avons pas donné suite au projet.
Je suis venu présenter le budget 2002 et reviendrai pour le budget 2003.
C'est la première fois qu'un maire agit ainsi. J'ai souhaité renouer le
dialogue.
Le CADIC a présenté un budget,
qu'en pensez-vous ?
Je n'ai rien reçu officiellement. Mais il me paraît
ni objectif, ni viable. Il est étonnant que le CADIC ait demandé, à des
habitants de signer une pétition sans avoir, au préalable, donné
les éléments qui laissent penser que le projet est faisable.
Le dossier est aujourd'hui
entre les mains du Préfet..
Il est le maître de la procédure. Je suis convaincu
qu'aucune décision ne sera prise sans un appui fort du gouvernement. Reste
à évoquer la position des élus UMP testerins défavorables
à la création de Cazaux
en commune (NDLR : « Sud Ouest » du mardi 1er juillet).
Elle est logique,
car c'est dans la logique de tous mes prédécesseurs.
J'ai demandé à Mme la députée Marie-Hélène des Egaulx (UMP) de me confirmer publiquement cette position.
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POLITIQUE. Suite à un courrier adressé par Jean-François Acot-Mirande, maire, à Marie-Hélène des Esgaulx,
la députée se positionne sur plusieurs dossiers chauds
CAZAUX-COMMUNE : attendre les conclusions du
commissaire enquêteur
Sud-Ouest 24 juillet 2003
« La décision appartient techniquement au préfet, mais
elle ne pourra voir le jour sans un appui fort du ministre de l'Intérieur et de votre part.
Aussi, afin de lever toute ambiguïté sur votre
position sur ce dossier, je vous demande
de me confirmer publiquement votre opposition» au projet de démarche indépendantiste
d'habitants cazalins écrit M Acot-Mirande.
« La procédure engagée bien avant mon élection a évolué avec une deuxième pétition significative Le préfet ne peut que procéder au lancement d'une enquête publique à l'automne probablement .
Un commissaire enquêteur va être désigné et rendra son
rapport.
En fonction des conclusions du commissaire, le préfet
prendra alors une décision sur la création éventuelle d'une commission syndicale
composée de membres élus par les Cazalins. Il
me semble opportun d'attendre le rapport d'enquête publique, ce n'est qu'en
fonction des éléments contenus dans les conclusions du commissaire enquêteur que ie prendrai position
sur ce dossier », répond Marie-Hélène
des Esgaulx.
Elle poursuit : « Je suis le représentant de la Nation, de toute une circonscription, des
Cazalins favorables à la démarche d'autonomie
comme de ceux qui ne le sont pas et des Testerins
qui ne veulent pas voir fa séparation de Cazaux.
Je veillerai à ce qu'une décision soit prise sur la base de travaux objectifs,
sans interférence politique qui n'est pas de mise sur ce dossier ». -
« Je relève notamment que tous vos prédécesseurs ont
été opposés à la démarche d'autonomie de Cazaux,
que l'actuel adjoint spécial de Cazaux UMP (')
est lui favorable à ladite démarche, que plusieurs conseillers municipaux
UMP (2) sont défavorables, etc. Il doit y
avoir dans cette affaire seulement et surtout,
respect des droits et attentes de chacun, Cazatins
et testerins, et respect des procédures engagées.
C'est ma conviction d'une démocratie partagée. »
(1)
Claude Monder.
(2) Françoise Léonard-Moussac,
Jean- Jacques
Éroles et Jean-Louis Hiss ("
Sud Ouest » 1 iuillet 2003).
Groupe Cazaux Commune 17,
rue Guynemer - Cazaux 33260
LA TESTE DE BUCH Tél : 06 08 25
40 92 Fax : 05 57 83 11 46 |
Cazaux,
le 4 août 2003. à M. ACOT-MIRANDE J.F. Maire de La Teste de Buch Hôtel de Ville 33260 LA TESTE DE BUCH |
Monsieur le Maire,
En
ma qualité d’élu du
1/ La commune de La Teste est-elle
en péril ?
La
séparation de La Teste et de Cazaux ne met pas
en péril La Teste. Vous agitez l’épouvantail comme l’a fait M. ESPIED
ainsi que ses prédécesseurs. On l’a bien vu quand le Cap-Ferret s’est
séparé de La Teste pour rejoindre la commune de Lège. La Teste n’a pas
été mis sous tutelle. Je crois que vous confondez l’intérêt général avec
celui des Testerins au détriment des intérêts
des Cazalins. Cette situation ne date pas d’aujourd’hui
mais elle a trop duré et nous sommes obligés de dénoncer une tutelle testerine
qui a toujours privilégié La Teste. C’est normal puisque vous êtes élu
par les Testerins et les Pylatais.
2/ Concernant l’unité territoriale
Dans
le projet de Cazaux-commune, l’unité territoriale
reste préservée puisqu’elle se fait au sein de la COBAS et du futur Pays
qui seraient ainsi mieux équilibrés en termes de représentativité. Arrêtez
de dramatiser !
3/ Vous avez dit absurdité !
Vous
pensez que le projet Cazaux-Commune est une
absurdité historique. Vous avez raison. En effet, il est absurde que,
depuis si longtemps, Cazaux ne soit pas une
commune. Il n’y aura rien de déraisonnable dans la création de Cazaux-Commune
puisqu’elle ressemblera à n’importe quelle ville de 4 000 habitants. Alors,
où est le problème ? C’est aussi, de votre point de vue, une absurdité
financière. Je saurai, le moment venu, vous démontrer le contraire ainsi
qu’à M. le Préfet qui est le seul décisionnaire dans cette affaire.
4/ Le dossier Cazaux-Commune
Vous
évoquez l’absence d’éléments nouveaux dans le dossier. Ils sont nombreux
et, entre autres, je vous renvoie à l’étude financière que je suis
en train de réaliser, dont vous ne pourrez contester la qualité, puisque
lors de la campagne municipale de 2001, vous m’avez fait confiance pour
« démonter » les finances de votre prédécesseur, M. ESPIED.
5/ Vous avez dit intercommunalité !
Vous
brandissez l’argument de l’intercommunalité comme un sens interdit à la
séparation. Bien au contraire, c’est une nouvelle voie qui s’ouvre car
c’est pour mieux exister au sein de l’intercommunalité que Cazaux
revendique son indépendance. A contrario, cette situation, nous l’avons
vécue au moment où vous m’avez retiré mon mandat de Conseiller communautaire
qui me permettait de représenter les Cazalins
au sein de la COBAS. J’ai envie de rebondir sur ce que vous qualifiez « d’absurdité »
en poussant votre raisonnement de « rassembleur communautaire »
jusqu’à proposer aux Testerins que La Teste
fusionne avec les communes de Gujan-Mestras et d’Arcachon !
6/ Concernant les limites de Cazaux
Vous
ne connaissez, soit disant, pas précisément les limites de Cazaux.
Rassurez-vous, les limites de Cazaux sont celles
de sa paroisse, détenues aux Archives départementales, et non pas celles
de votre ridicule Conseil de quartier.
7/ Informations préalables
Vous
vous étonnez que le CADIC ait demandé à des
habitants de votre commune de signer une pétition sans avoir, au préalable,
donné les éléments qui laissent penser que le projet est viable.
Vous oubliez que cette nouvelle pétition est une pétition de confirmation
et, qu’en son temps, mon prédécesseur, Guy VERSINI, avait informé préalablement
les Cazalins. Enfin, vous avez la mémoire courte.
En 2001, les Cazalins ont élu majoritairement
la liste Cazaux-Commune pour faire Cazaux-Commune avec, pour thème, la séparation de la commune
de La Teste. C’est ainsi que j’ai animé une réunion publique montrant
que la future commune de Cazaux était viable
avec, au sein de l’assistance, le candidat à la Mairie de La Teste, M.
ACOT-MIRANDE !
8/ Pourquoi Cazaux-Commune,
selon vous ?
Vous
tentez d’expliquer pourquoi les Cazalins veulent
leur indépendance. C’est toujours intéressant de connaître le point de
vue d’une personne qui habite La Teste ou Arcachon ! Vous reconnaissez
que Cazaux a été mal considéré et vous promettez, comme tous vos
prédécesseurs, de prendre en compte les besoins des Cazalins
mais vous n’avez pas les moyens de le faire. D’ailleurs, rien ne
vous oblige à le faire car nous n’avons pas les moyens démocratiques de
vous sanctionner. Et c’est la raison pour laquelle l’intérêt des Cazalins
est d’avoir leur indépendance par rapport à La Teste. C’est ce que je
démontrerai à M. le Préfet dans mon étude financière qui, elle,
sera réalisée par mon équipe assistée de vrais experts.
9/ Vous avez dit économie d’échelle ?
Vous avez raison de dire qu’il y aura une perte d’économie
d’échelle mais vous savez fort bien que la gestion locale de proximité
va éviter aussi des gaspillages. Ils sont nombreux et coûteux
pour La Teste. De plus, dois-je vous rappeler que l’intercommunalité (la
COBAS) existe pour faire des économies d’échelle ?
10/ La commune de La Teste sera-t-elle
plus pauvre ?
Comment pouvez-vous dire, à la fois, que Cazaux
amène peu de recettes à La Teste et, qu’en même temps, si Cazaux
prend son indépendance, La Teste va devenir plus pauvre ? C’est totalement
contradictoire, incohérent. Votre slogan « perdant, perdant »
n’est pas crédible. Cela s’appelle de la propagande « méthode ESPIED ».
11/ La question financière :
au centre des débats, une affaire sérieuse.
Vous avez raison de considérer cette question comme une affaire
sérieuse, au centre des débats. Aussi, mon étude financière s’appuyant,
dans sa méthodologie, sur des experts, sera présentée, à son heure, aux
autorités concernées. Il est d’ores et déjà inutile que je vous la remette
puisque votre majorité a fait savoir, par votre intermédiaire, son opposition
de principe au projet « Cazaux-Commune ».
Ce n’est pas grave car votre avis n’est que consultatif et surtout peu
objectif au regard des arguments que vous évoquez dans la presse locale.
12/ Vous avez dit intérêt général !
La
question Cazaux-Commune nous a séparés. Vous
m’avez fait exclure du parti socialiste parce que je défendais les Cazalins
et voulais aller au bout de ce projet. Cela montre que je défends l’intérêt
général plutôt que celui d’un parti politique. Sachez que je ne veux pas
trahir la confiance de mes électeurs.
Thierry BLANCHET
Conseiller
Municipal – Elu de Cazaux
Copie :
- aux habitants de Cazaux,
- Monsieur le Préfet de la Gironde,
- Monsieur le Sous-Préfet
de l’arrondissement d’Arcachon,
- Madame la Députée, Marie-Hélène DES EGAULX,
- Monsieur le Conseiller Général du
canton de La Teste, M. René SERRANO.
Groupe Cazaux Commune 17, rue Guynemer - Cazaux 33260 LA TESTE DE BUCH Tél : 06 08 25
40 92 Fax : 05 57
83 11 46 |
Cazaux,
le 4 août 2003. à M. SERRANO René Conseiller Général du canton de La Teste Hôtel du Département Esplanade Charles de Gaulle 33074 BORDEAUX Cedex |
Lettre en RAR
Monsieur le Conseiller
Général,
Vous n’ignorez pas que
les Cazalins souhaitent prendre leur indépendance
vis-à-vis de La Teste. Ils l’ont confirmé à 60% lors d’une deuxième pétition
remise à M. le Préfet en juin 2003.
Monsieur le Maire de
La Teste de Buch affirme, dans la presse locale,
que Cazaux-Commune est une absurdité historique et annonce qu’il
est totalement opposé au projet.
Dès lors que la commune
s’y oppose, le Conseil Général sera amené à se prononcer sur ce projet (art
L.2112-6 du Code des collectivités
territoriales).
Aussi, en votre qualité
de Conseiller Général du canton de La Teste de Buch,
je souhaiterais connaître votre position sur ce sujet que vous connaissez
bien étant donné le nombre de réunions que vous avez suivies et les maintes
rencontres et discussions avec différents leaders de « Cazaux-Commune ».
La question que je vous
pose est simple : Etes-vous POUR ou CONTRE la séparation
de Cazaux et de La Teste, afin que Cazaux soit une commune totalement indépendante de La Teste ?
La question est simple, elle amène une réponse simple de votre part.
Il serait raisonnable
que votre réponse me parvienne dans un délai très bref. Si aucune
réponse ne me parvenait, je serais alors contraint, tout comme les Cazalins, de comprendre que vous êtes contre le projet d’indépendance
de Cazaux.
Dans l’attente,
Je vous prie de croire,
Monsieur le Conseiller, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Thierry BLANCHET
Conseiller Municipal
– Elu de Cazaux
Copie :
- aux habitants de Cazaux,
- Monsieur le Maire de La Teste, M. ACOT-MIRANDE Jean-François.
Groupe Cazaux Commune 17, rue Guynemer - Cazaux 33260 LA TESTE DE BUCH Tél : 06 08 25
40 92 Fax : 05 57
83 11 46 |
Cazaux, le 4 août 2003. à Mme DES ESGAULX Marie-Hélène Hôtel de ville de Gujan-Mestras Place du Général de Gaulle 33470 GUJAN-MESTRAS |
Madame
la Députée,
En ma qualité d’élu
de Cazaux, siégeant au Conseil Municipal de la
commune de La Teste de Buch, au nom du groupe
politique « Cazaux-Commune », j’ai pris
connaissance, avec grand intérêt, de votre position actuelle sur le dossier
de séparation entre Cazaux et La Teste (article
de Sud-Ouest du 24/07/2003).
Je me permets de vous
préciser que la procédure prévue par la loi (art. 2112-3 du Code des Collectivités
Territoriales) met en place une Commission Syndicale qui ne dépend pas de
l’avis du Commissaire Enquêteur.
Dans le cadre de la
procédure, les éléments qui vous seront donnés, notamment par le Commissaire
Enquêteur, participeront à l’élaboration de votre décision. Au-delà de cet
avis, je me mets à votre disposition, avec toute mon équipe, pour vous donner
les éléments de ce dossier qui pourraient compléter votre information et
éclairer votre jugement sur le projet de séparation.
Par ailleurs, je relève
que vous veillerez particulièrement à ce que la décision qui sera prise,
le soit « sur la base de travaux objectifs, sans interférence politique
qui n’est pas de mise sur ce dossier ». Je ne peux que partager cette
préoccupation dès lors que je me suis attaché à travailler sur ce dossier
avec une équipe plurielle et que, moi-même, de par ma volonté d’aboutir,
j’ai été exclu de mon parti politique. C’est ainsi que je siège au Conseil
Municipal de La Teste, dans l’intérêt général des habitants de Cazaux
et sans tenir compte de mon appartenance politique.
L’indépendance doit
être de mise dans l’accomplissement de ce projet de séparation, et mon action
principale pour son aboutissement sera de réaliser, avec l’aide d’experts
en finances et gestion locale, une étude financière aboutie.
Je pense que le dossier
« Cazaux-Commune » n’est pas un problème
d’ordre politique mais bien une question d’équité entre les citoyens d’une
même commune. La devise de notre République nous le rappelle à travers les
mots « fraternité » et « égalité ». Vous êtes le représentant
de la Nation, de toute une circonscription et, à ce titre, je vous serais
reconnaissant de veiller à l’application des valeurs de notre République.
Je compte sur vous, tout comme vous pouvez compter sur nous, pour une collaboration
constructive et objective.
Dans
l’attente,
Je vous prie
de croire, Madame la Députée, en l’assurance de ma considération distinguée.
Thierry BLANCHER
Conseiller Municipal
- Elu de Cazaux
Copie
aux habitants de Cazaux.