|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Groupe
Cazaux Commune 17,
rue Guynemer - Cazaux 33260
LA TESTE DE BUCH Tél
: 06 08 25 40 92 Fax
: 05 57 83 11 46 |
Cazaux,
le 9 janvier 2004. à
M. ROGELET Thierry Sous-Préfet
de la Gironde Chargé
du Bassin d’Arcachon Esplanade
Charles de Gaulle 33077
BORDEAUX Cedex |
Monsieur
le Préfet,
En
ce début d’année, permettez-moi de vous présenter mes meilleurs
vœux.
2004
sera, pour notre groupe, l’année de la démonstration de notre détermination pour
aboutir à la séparation de Cazaux d’avec la Commune de La
Teste.
Cette demande de séparation mobilise plus que jamais les
Cazalins. Ils sont mobilisés, en effet, pour dénoncer l’injustice qu’ils
subissent. L’Administration de l’intercommunalité en est un exemple
significatif. Aucun élu de Cazaux à la COBAS, (le Maire de La Teste m’en a
évincé), et l’on aboutit au résultat suivant : un projet d’agglomération
est élaboré, des financements de l’Etat, du Conseil régional, du Conseil général
sont prévus, des projets dans toutes les communes de la COBAS voient le jour,
mais pour Cazaux, RIEN.
Notre
demande de séparation ne se situe pas dans une logique de parti politique. Le
Maire de La Teste le pense. C’est absurde ! Mon éviction du parti socialiste due au
maintien de mes positions pour Cazaux-Commune prouve
notre indépendance vis-à-vis des partis.
En
ma qualité de Conseiller municipal, élu de Cazaux, je me permets de vous le
redire : à Cazaux, l’injustice est patente, c’est indéniable et cette
situation n’a que trop duré.
Les
Cazalins sauront vous démontrer, à l’occasion de la venue du Commissaire
enquêteur, que toute cette injustice n’existerait pas si Cazaux disposait de son
propre conseil municipal et du pouvoir d’un Maire.
Monsieur
le Préfet, il ne faut pas tarder, car Cazaux-Commune
est une revendication forte et
urgente exprimée par la majorité des Cazalins. A ce jour, la mobilisation
reste intacte et pourra aller bien au-delà d’une simple pétition. Le collectif
pour l’avenir de Cazaux, qui s’est mis en place courant novembre 2003, existe
désormais pour faire face aux éventuelles difficultés.
Depuis
le 27 juin 2003, la tendance s’est modifiée ; La jurisprudence a
évolué dans un sens plus favorable à la création de nouvelles communes..
En effet, la Cour d’Appel Administrative de Nantes a considéré que le
représentant de l’Etat avait commis une erreur manifeste d’appréciation, en
refusant d’ériger en commune
distincte une commune associée, sans tenir compte de la volonté de la population
et en se fondant sur une étude financière peu fiable. C’est pourquoi, je me
permets de vous rappeler, avec l’appui de mon équipe et du collectif pour
l’avenir de Cazaux, la volonté des Cazalins de voir Cazaux érigé en commune de
plein exercice. La fiabilité de l’étude financière déjà finalisée avec l’aide
d’un comité d’experts, viendra compléter les investigations menées,
par ailleurs, par vos différents services.
Cazaux
est forcément viable, c’est une évidence compte tenu des atouts industriels et
touristiques qui caractérisent cette agglomération de près de
5.000 habitants. D’ailleurs 88% des
communes de France ont moins de 700 habitants et elles ne sont pas pour autant
sous la tutelle de leur Préfet. En revanche, l’énumération et la justification
des avantages de l’autonomie pour les Cazalins, seront basée sur une étude
financière comparée, associée à une étude d’impact sur l’endettement et le
niveau d’imposition à venir pour les Cazalins et les Testerins. Il ne s’agit pas de faire Cazaux-Commune au détriment des Testerins mais de donner aux Cazalins les bienfaits liés à
un pouvoir décisionnel et financier dans une gestion de
proximité.
Je crains qu’au-delà de son rôle de pétitionnaire, le
CADIC ne soit pas à la hauteur de la démarche et des enjeux à venir. C’est la
raison pour laquelle nous souhaitons, dans un souci d’efficacité et de
démocratie, permettre aux Cazalins de choisir la meilleure équipe qui devra
constituer la Commission syndicale.
Par
ailleurs, je vous confirme que nous contestons les limites territoriales que le
CADIC vous
a indiquées pour la future commune de Cazaux. Ces limites constituent des points
de blocage potentiels forts avec la commune de La Teste dans la mesure où elles
restent difficiles à matérialiser. Je joins à la présente un plan et une
notice explicative des limites que l’on pourrait
envisager de façon plus consensuelle.
Comme
convenu, lors de notre dernière réunion à la Préfecture de Bordeaux, je me tiens
à votre disposition dans le cadre de la procédure d’instruction et, pour faire
suite à votre demande,
je vous transmets mes coordonnées.
Dans
l’attente,
Je
vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de ma considération
distinguée.
|
Thierry BLANCHET
Conseiller
Municipal Elu
de Cazaux |