GROUPE CAZAUX COMMUNE

Disons la vérité !

Madame, Monsieur, Chers Cazalins,

Après trois ans d'efforts et d'hésitations, le CADIC admet enfin, du bout des lèvres, que Sylvie CASTELLO et Claude MONTIER ont trahi le mandat que vous leur avez confié en les élisant... Il admet aussi, du bout des lèvres, que j'ai respecté mes engagements, mais ajoute aussitôt quelques attaques purement personnelles et me met dans le même sac que les deux autres élus ! Comme nous le savons tous, la meilleure façon de se défendre, c'est d'attaquer. Mais quand le CADIC répond par des attaques personnelles, c'est parce qu'il n'a plus grand-chose à dire. Et lorsqu'il me demande de démissionner, tout en admettant que j'ai tenu mes engagements, il persiste apparemment dans son incohérence.

Ce qui m'importe, aujourd'hui, n'est pas de répondre à ses attaques sur ma propre personne mais de vous expliquer pourquoi le CADIC demande ma démission alors qu'il n'a pu démontrer concrètement, dans les faits et dans les actes, ce qu'il pouvait me reprocher.

En fait, le parti socialiste de La Teste projette, par l'intermédiaire du CADIC, dans l'hypothèse où Cazaux deviendrait une commune indépendante de La Teste, de faire élire, comme Maire, l'un de ses membres, René SERRANO. C'est la raison pour laquelle :

A la demande du parti socialiste de La Teste, les dirigeants actuels du CADIC se conduisent de façon à ménager le Maire de La Teste et son ami, François DELUGA, afin que le dossier Cazaux-Commune ne mette pas en péril leur carrière politique. Ainsi, la ligne directrice du CADIC consiste à retarder le dossier Cazaux-Commune jusqu'aux élections municipales de 2007. Alors, le Maire de La Teste pourra mener son mandat jusqu'à son terme, tandis que René SERRANO se présentera à Cazaux sans avoir à dire s'il est pour ou contre Cazaux-Commune. De plus, en étant candidat à Cazaux, en 2007, il ne risquera pas de se mettre à dos ses camarades de La Teste.

Dans cette opération politicienne, le parti socialiste de La Teste se « débarrasse » de René SERRANO en lui trouvant un point de chute à Cazaux après l'avoir évincé en 2001 des élections municipales de La Teste. René SERRANO, lui, est plutôt satisfait car il espère ainsi exister à nouveau dans la vie politique locale s'il devient Maire ou adjoint-spécial de Cazaux. C'est du pur opportunisme. Les dirigeants actuels du CADIC, quant à eux, ont l'espoir d'être adjoints au Maire grâce à l'arrivée de M. René SERRANO à Cazaux.

Vous comprenez, désormais, pourquoi le CADIC reste figé dans une attitude jusqu'à présent inexpliquée vis-à-vis du seul élu qui défend les intérêts des Cazalins, qui applique le protocole d'accord, et auquel on demande de démissionner exclusivement pour des raisons personnelles ou d'incompatibilité d'humeur.

Le CADIC a pour mission de préparer l'arrivée de M. René SERRANO, à Cazaux. C'est pourquoi le CADIC doit dire et répéter aux Cazalins que Thierry BLANCHET est un ambitieux qui ne pense qu'à lui, un fou furieux qui agresse tout le monde et qui tape sur tout ce qui bouge. Cette stratégie de communication est comme par hasard identique à celle du Maire de La Teste.

On croyait que le CADIC agissait à mon encontre à travers seulement des luttes d'arrière garde ou de personnes qui font passer leur amour propre avant le bien de Cazaux. En fait, le CADIC agit dans l'intérêt d'un parti politique.

Dans un contexte où le maire de La Teste souhaite noyer le poisson, semer le trouble à Cazaux (diviser, c'est régner), il est important d'avoir un discours précis, des positions et des votes clairs, et de les énoncer avec fermeté, à la mesure de la conviction que l'on a. Parce que sinon, on ne convainc pas suffisamment et du coup on reste dans le trouble. Vis-à-vis du dossier Cazaux-Commune, on ne peut et on ne doit pas adopter une attitude évasive.

Le comportement du CADIC est destructif et ne propose rien de constructif pour Cazaux. Il abandonne donc son apolitisme légendaire et compte sur René SERRANO pour avoir des idées, avouant ainsi son incompétence.

Cazaux-Commune n'est pas un aboutissement mais un passage pour parvenir à gérer notre avenir. Cazaux-Commune n'est pas une fin en soi. Il faut avoir un projet et surtout des convictions. Ce n'est pas être agressif que de dire et de défendre ses convictions avec force et détermination : c'est de la combativité !

Aussi, conformément à mes engagements, et face à ce jeu de dupes dans lequel les dirigeants actuels du CADIC se complaisent, mon devoir est d'aller de l'avant, aidé par mon équipe, pour construire et gérer avec vous la commune de Cazaux. Il vous appartiendra, au moment de la mise en place de la commission syndicale (*), de choisir entre le CADIC et nous.

Thierry BLANCHET

Conseiller Municipal - Elu de Cazaux

(*) Conformément à la loi, le Préfet prendra la décision d'ériger Cazaux en commune en s'appuyant sur un rapport rédigé par une commission syndicale. Les personnes qui composeront cette commission syndicale seront élues par les Cazalins. La constitution et les travaux de cette commission syndicale seront déterminants pour que le Préfet décide de donner l'indépendance à Cazaux.

Il s'agira donc de faire le choix entre le CADIC et le Groupe Cazaux-Commune.