CAZAUX COMMUNE / AMBITIONS & TRADITIONS      
               APPEL AUX CAZALINS 

                                      FAISONS LE POINT 

Dans la Dépêche du Bassin du 31 octobre au 6 novembre 2002, on nous dit : " qu'on n'attend pas que Cazaux soit Commune pour faire avancer les choses " :


Le central transformé

"Le projet de transformer le Central, ancien café de Cazaux situé au carrefour entre la mairie et l'église, en maison des associations, ne date pas d'hier. Mais la maison n'est pas aux normes, et les services techniques ont calculé qu'il serait aussi coûteux de la rénover que de la reconstruire. C'est donc cette deuxième solution qui sera retenue. Une grande pièce de 60 à 90 places accueillera les réunions, et le club de yoga par exemple qui a dû migrer vers La Teste. D'autres salles, plus petites, serviront aux associations. La maison des associations aura un toit de tuiles, et ses murs en garluche rappelleront ceux de l'église. "

Depuis l'arrivée de notre adjoint aux affaires, c'est dans 5 ou 6 déclarations dans la presse qu'il fait état d'un projet pour le Central. Comment pouvons-nous espérer, un jour, avoir un projet pour ce bâtiment communal, quand il construit un syndicat d'initiative sur le budget alloué au Central ? Nous craignons que ce bâtiment ne soit jamais reconstruit faute d'argent pour Cazaux. Détruire le Central pour faire un rond point si c'est de nature à embellir le centre ville de Cazaux, pourquoi pas ? Mais que deviendra notre Maison des associations à partir du moment où notre Central aura disparu ?


Le feu remplacé par un rond-point ?

Un rond-point pourrait remplacer le feu tricolore du centre de Cazaux, entre la mairie et l'église. " Ce n'est pas à l'ordre du jour, précise Claude Montier. Mais dans le cas où ça se ferait un jour, nous avons décidé de reculer la maison des associations qui va remplacer le Central, pour permettre d'avoir l'emprise nécessaire sur la chaussée."

Il y a d'autres priorités. Les feux tricolores régulent très bien la circulation. Il faut un motif pour démolir le Central et ne pas pouvoir ensuite le reconstruire. Il est toujours difficile de dire aux électeurs qu'un projet ne peut pas se réaliser parce que l'on n'a pas d'argent pour le faire.


Et le centre commercial et la station essence ?

L'implantation d'un centre commercial et d'une station service à l'entrée de Cazaux, à la place de l'ancienne station " faisait partie du programme de la campagne électorale des élus Cazalins et l'idée continue de faire son chemin, explique Claude Montier. Attention, ce sera une surface commerciale sans galerie marchande. Il faut aux Cazalins de quoi vivre normalement mais je ne tiens pas à mettre en difficulté le commerce local. On arrive à un paradoxe : un village de 3.500 habitants et pas de station service… Ça pose encore plus de problèmes en été. Je suis résolu à ce que ce projet soit réalisé. "

Les habitants de Cazaux ont le droit d'avoir, au sein de leur village, une surface commerciale leur permettant de remplir un caddy, de faire un plein d'essence au même prix qu'à La Teste. Ce projet n'est pas de la simple volonté de notre adjoint. C'est une initiative totalement privée, par l'arrivée d'investisseurs. Toutefois l'action communale peut favoriser l'arrivée d'un investisseur. Notre adjoint ne précise pas de quelle manière il peut favoriser cette arrivée. Bien évidemment, il faudra peut-être mettre la main à la poche, notamment pour construire les routes d'accès, aménager les abords... Enfin, s'il y a un projet, faut-il le faire avec les commerçants déjà existant à Cazaux ? Certes, le projet ne doit pas les faire disparaître, mais faut-il encore leur donner des garanties ? L'intérêt d'animer le centre ville de notre village par un centre commercial serait de bon augure et il faudrait approfondir ce projet et non pas s'obstiner à mettre un centre commercial à l'entrée de Cazaux .


Quoi de neuf sur les routes ?

Le revêtement de la rue de Cent-Francs a été refait. " Ce choix a été prioritaire car cette rue était tourmentée par les racines de pins et présentait des risques d'accidents. " Pour 2003, le programme n'est pas figé mais la rue des Ecureuils en fera partie. " Cette rue a grand besoin d'être refaite, explique Claude Montier. Le problème, c'est que deux anciens adjoints, MM. Bessou et Alcaraz, y habitent : ils n'ont donc jamais proposé leur propre rue pour la réfection, ce qui est tout à leur honneur. "

Une route d'une longueur de 100 mètres a été refaite à Cazaux sur le budget 2002. Cette réfection concerne la plus petite rue de Cazaux qui est peu passante puisque située à la périphérie extrême de Cazaux. Pour 2003, l'ambition de notre adjoint est de renouveler l'opération. Voilà, c'est comme ça que Cazaux bouge. Cet exemple est typique d'un projet de quartier et pas celui d'une commune.


Plus de classes dans les écoles

Du nouveau dans les écoles cazalines : une classe supplémentaire est en construction à la maternelle Farandole, et sera terminée en décembre. Pour l'élémentaire Lafon, une classe provisoire a été installée avant la rentrée de septembre, et deux classes supplémentaires seront réalisées pour la rentrée 2003. Les travaux devraient débuter au début de l'année 2003.

Ce ne sont pas des classes qu'il faut construire à Cazaux, c'est un nouveau groupe scolaire. Les groupes scolaires sont construits par la communauté d'agglomération. Si Cazaux était une commune, son maire siègerait de plein droit au sein de la communauté d'agglomération et imposerait la construction d'urgence d'un nouveau groupe scolaire compte tenu de la démographie galopante de Cazaux. Notre adjoint n'anticipe pas. Pour cela, il suffit de voir nos lotissements en construction. On ne gère pas les affaires des Cazalins en bricolant.


Une " maison pour tous "

Un centre socioculturel intergénération est en projet pour occuper les jeunes et les moins jeunes. " Je préfère l'appeler la maison pour tous, explique Claude Montier. Elle pourra accueillir des assistantes sociales, une PAIO, pourquoi pas un écrivain public, et pourra permettre aux Cazalins de se rencontrer. Une grande salle permettra des expositions et des causeries à thème. On y trouvera aussi une petite bibliothèque et une salle multimédia, une salle pour l'association ''Coup de pouce'', gérée par le CCAS, qui s'occupe de l'aide aux devoirs. Ensuite, aux associations d'animer et d'investir la structure. " La ''maison pour tous'' sera construite près du château d'eau, à côté de la maison qui sert au comité des fêtes pour garder son matériel. Cette maison sera d'ailleurs détruite fin novembre, et le comité des fêtes pourra déménager son matériel dans le chalet de 35 m² qui est en cours de construction à côté de la salle des fêtes. "

Construire un centre socioculturel intergénération avec quel argent ? Exclusivement celui de la Caisse d'Allocation Familiale de la Gironde. Malheureusement, comme Cazaux n'est pas encore une commune, nous n'avons pas la capacité de réaliser divers projets distincts (Centre de loisir sans hébergement, centre socio-culturel, maison des jeunes, permanence d'accueil social, maison pour les associations…). Cette maison sera la maison des jeunes, des anciens, des associations, des assistantes sociales... Notre maison pour tous sera donc l'auberge espagnole des Cazalins. Voilà, c'est comme ça que Cazaux bouge. Encore un exemple typique d'un projet de quartier, et non celui d'une commune.


Un nouveau syndicat d'initiative

Le syndicat d'initiative devait être installé dans le Central. Mais un chalet a été posé sur la place centrale, en face de la mairie, pour accueillir cet établissement. Sur les 300.000 F affectés au budget 2002 pour le Central, 150.000 F ont été pris pour ce chalet. Les 150.000 F restants vont servir à payer l'architecte qui sera désigné en novembre.

On déshabille Paul pour habiller Jacques. Ce n'est pas comme ça que l'on doit faire bouger Cazaux. Le projet d'un nouveau syndicat d'initiative nous paraît opportun puisqu'il n'était pas convenable d'accueillir nos touristes dans un bungalow qui coûtait cher à la location. Néanmoins, si Cazaux avait un conseil municipal, nous pensons qu'à l'unanimité, les élus de Cazaux n'auraient jamais proposé d'implanter un tel projet à l'emplacement actuel. La Teste a décidé pour les Cazalins. Si Cazaux devient une commune, de telles bêtises seront forcément évitées car ce seront les habitants de Cazaux qui choisiront l'emplacement de leurs projets et non pas ceux qui habitent à 12 Km de notre village. Notre adjoint ne s'est pas opposé à cette implantation, sans concertation, qui dégrade notre église et notre place. Voilà, c'est comme cela que Cazaux bouge !


Conclusion

Tant que la Teste nous gèrera, Cazaux ne sera toujours qu'un quartier délaissé, avec un adjoint pour faire peu de choses