La Dépêche du Bassin, 29/1-4/2/2004, p. 11

Vœux de Thierry Blanchet

« 2004 s’annonce bien pour Cazaux-commune !»

Thierry Blanchet jette un pavé dans la mare.

Le conseiller cazalin tente de démonter un par un les arguments du maire de La Teste contre Cazaux-commune.

Le Cazalin Thierry Blanchet s’est montré optimiste pour le projet Cazaux-commune lors de sa cérémonie de vœux, le vendredi 23 janvier. Il veut réduire à néant un à un les arguments de Jean-François Acot-Mirande. «

Le maire dit que c’est un anachronisme. Il se trompe ! Une jurisprudence de 2003 dit le contraire. La cour administrative de Nantes a considéré que « le préfet a commis une erreur manifeste d’appréciation en ignorant » la volonté de la population, et notamment, dans ce cas,de leurs « cinq pétitions ». Nous, nous en sommes à six ! Le préfet doit s’appuyer aussi sur la viabilité financière du projet. Nous lui prouverons. »

Thierry Blanchet a découvert cette aventure nantaise dans la « Lettre du cadre territorial ». L’auteur de l’article précise néanmoins que « la décision de «défusion» relève de la compétence seule du préfet ».

Selon l’auteur, « en exigeant des préfets qu’ils respectent la volonté clairement exprimée des électeurs, (...) la cour (...) opère un important revirement de jurisprudence. Toutefois, (...) une autre condition demeure, les communes ainsi « défusionnées » devront être chacune viables. » C’est ce à quoi va s’atteler le « comité d’experts » de Thierry Blanchet, en réalisant une double étude de viabilité de la séparation, pour Cazaux, et pour La Teste.

Troisième point, l’intercommunalité. « L’État favoriserait le regroupement intercommunal ? demande Thierry Blanchet. Et alors ? C’est parce que nous voulons être présents dans l’intercommunalité que nous voulons être commune : nous aurions trois délégués à la Cobas au lieu de zéro ! ».

Au sujet du vote du Siba, par lequel les maires ont soutenu le maire testerin, Thierry Blanchet montre une lettre de Philippe Pérusat, dans laquelle le maire d’Andernos explique que « les maires du Siba ont coutume de soutenir celui qui le requiert ». Et poursuit : « Pour autant, vos arguments sont convaincants. Je suis même sûr que beaucoup d’entre nous les partagent ». Mais en précisant : « Sans par ailleurs réellement apprécier l’opportunité locale d’une séparation de Cazaux d’avec La Teste, ou de son maintien ».

Sur le changement de logo, Thierry Blanchet attaque encore la politique testerine : « En choisissant la Dune, le maire reconnaît que La Teste, c’est le bassin d’Arcachon, et que Cazaux est à part. Merci. » Et il lance enfin un message aux militaires, pour dire que la base « est une chance pour Cazaux », et que Cazaux-commune est compatible avec l’existence de la base

S.R.

 

 

 

La Dépêche du Bassin n°382 - du 11 au 17 septembre 2003

 

Conseiller municipal, il veut que Cazaux soit commune

La rentrée politique du cazalin Thierry Blanchet

«Un seul élu qui se dit groupe, ça peut faire marrer, explique Thierry Blanchet. Mais si je suis seul à représenter Cazaux-commune au conseil municipal testerin, je ne suis pas seul dans la bataille :je suis entouré d'un bureau politique et d'un comité de soutien. »

Le conseiller municipal Thierry Blanchet s'exprime sur la situation politique à Cazaux. Le conseiller municipal Thierry Blanchet fait sa rentrée politique, et souhaite revenir sur la situation de Cazaux. « M. le préfet a accepté la pétition, explique-t-il. Nous sommes donc dans une situation d'attente de son jugement. Le maire a dit qu'il fera tout pour éviter que Cazaux devienne commune. C'est de bonne guerre, et s'il ne l'avait pas fait, les Testerins le lui auraient reproché. Je comprends qu'il fasse tout pour que Cazaux reste dans le giron de La Teste. « Mais malgré ses bonnes intentions en terme d'investissement sur Cazaux, nous restons lésés, et l'indépendance de Cazaux serait favorable aux Cazalins. C'est tout le sens de l'analyse financière que je prépare actuellement, et dont je m'attacherai à en faire la démonstration à M. le préfet. Chacun sa méthode : cette étude lui sera présentée directement. C'est lui que je dois persuader. » « Cazaux est dans une situation d'urgence. Si Cazaux avait un conseil municipal, avec des représentants à la Cobas, ce serait plus direct pour demander des aides de l'intercommunalité. Mon combat aujourd'hui est de faire Cazaux-commune. « Le principe de séparation soutenu par les Cazalins est un problème d'équité, et pas du tout un problème politique comme veut le faire croire le maire. Je m'oppose à ce type de raccourci. Ça fait un siècle que les Cazalins attendent.» Lors du conseil municipal jeudi soir, le maire répondra à deux questions écrites envoyées par Thierry Blanchet. La première concerne les gens du voyage qui se sont installés cet été au stade du Clavier, et la seconde concerne les deux élus Cazalins Claude Montier, maire adjoint, et Sylvie Castello : Thierry Blanchet veut savoir s'ils font partie du groupe majoritaire.

S.R.

 

 

 

SUD-OUEST du 31 mars 2003

 

Le Piéton du Bassin s'est étonné de la décision du testerin Claude Montier, adjoint spécial de Cazaux, de ne pas participer au vote du budget primitif. « Ah bien ça c'est courageux ! » s'est exclamé Thierry Blanchet (Cazaux-Commune). Puis, Françoise Léonard-Moussac n'a pu se contenir : « je ne suis pas d'accord sur la position de M. Montier. On est pour, ou on est contre, mais on choisit ». Certes pas dans le même groupe municipal, ces deux élus sont toutefois inscrits à l'UMP... Comme pour beaucoup de choses, à Cazaux on doit rêver d'un UMP indépendant !

 

 

 SUD-OUEST du 28 mars 2003

LA TESTE DE BUCH

CONSEIL MUNICIPAL- Comme prévu les impôts augmentent de 4%

 

Investissements records

Soit treize interventions en 2h30 ! Voté à la majorité, le budget primitif a fait causer (1). Après un budget 2002 « d'observation et de contrôle » a dit le maire, Jean-François Acot-Mirande dont une capacité de désendettement passée de 14,36 ans en 98 à 10,10 en 2002 , 2003 optait pour quatre grandes orientations dont les objectifs ont été définis, pour la première fois, avec tous les services (nous y reviendrons plus en détail). Le budget s'élève à 24,9 ME en fonctionnement et 13,152 ME en investissement, dont 10,3 ME (3,5 ME de report 2002) consacrés aux travaux et équipements « Du jamais vu à La Teste », a précisé l'adjointe aux finances, Mme Fillon et une neutralisation de 1,525 ME (ajustement de trésorerie en cours d'année). Les recettes de gestion s'élèvent à 26,34 ME et les dépenses à 23,54 ME. Comme déjà annoncé, ce budget sera l'unique document budgétaire 2003.

Cadre de vie. Les charges de personnels atteignent 12,602 ME contre 12,083 ME en 2002 (+ 4,29 %), dont 70 000 ME d'inscription aux Assedic. Concernant le social, la subvention accordée au centre communal d'action sociale (CCAS) passe de 1,242 ME à 1,8 ME (+ 45 %), liée principalement à la création de la Maison de la Petite Enfance. D'où l'intervention de l'adjoint, Pierre Pradayrol, à l'adresse de l'ancienne municipalité. « Cette maison, vous l'aviez pensée, nous l'avons faite et payée. Estimée à 0,88 ME (5,8 MF), elle coûte 1 12 ME (7,3 MF) vous aviez prévu une aide de la CAF de 457 000 E (3 MF), elle est de 331 424 ME (2,174 MF) ».

Comme annoncé il y a un an, les taux d'imposition augmentent comme en 2002 de 4 %, soit une recette de 14,321 ME (+1,136 ME). Seconde ressource principale du budget, la dotation forfaitaire de l'Etat : 4,396 ME (+ 0,173 ME). « Seules 50 % des dépenses d'équipements sont couvertes par des emprunts (contre 95 % de 95 à 2000). L'encours de la dette fin exercice 2002 s'élevait à 25,8 ME (...) 2003 est un budget d'équipement consacré à l'amélioration du cadre de vie de nos concitoyens », a conclu Nadine Fillon.

Dégradée et dérives. Dans l'opposition, les réactions ont été vives (par ordre d'intervention). Gabriel Fuster : « Voilà deux ans de perdus. La situation financière s'est largement dégradée. Comment faites-vous pour ne pas diminuer l'encours de la dette (3) alors que vous ne faites pas grand chose ? ». Jean-Jacques Eroles : « Il y a des insuffisances d'information entraînant de l'opacité dans les comptes et les chiffres. Pourquoi tenez-vous toujours à nous laisser dans l'ignorance. » Claude Espied a noté « des dérives budgétaires et des dangers financiers. Vos actes sont en contradictions avec vos paroles. Cette inflation conduit droit dans le mur et en klaxonnant ». En conclusion de ses treize remarques, Thierry Blanchet a souligné « l'intérêt pour Cazaux à devenir indépendant (...) Je lance un défi avec pour arbitre le Préfet ». Reprenant les termes de Dominique Ducasse, son co-listier, Denis Blanchard-Dignac a dit que La Teste « a le symptôme d'une belle endormie ». Victor Alcaraz a assuré que « ce budget est décevant pour les Cazalins. »

(1) Le budgets primitifs, annexes camping municipal (96 650 E) et centre d'hébergement Bonneval (335 000 E) ainsi que les taux d'imposition ont été adoptés à la majorité. Mme Léonard-Moussac, MM.Eroles et Hiss (UMP), MM. Fuster et Espied (La Teste Horizon 2007), M. Alcaraz (Cazaux Horizon 2007) et Thierry Blanchet (Cazaux Commune) ont voté contre. MM.Blanchard-Dignac et Ducasse (Groupe Radical) se sont abstenus. M. Montier (adjoint spécial de Cazaux) n'a pas participé aux votes du budget primitif et des taux d'imposition et a voté pour les deux budgets annexes. (2) Au vice de forme énoncé par MM. Fuster et Eroles concernant l'absence de note d'explication de synthèse, pouvant entraîner l'annulation de la délibération, le maire a répondu qu'il y avait jurisprudence en la matière et donc pas d'obligation.

:Maryan Charruau

 

 

SUD-OUEST du 10 mars 2003

Suspension Cinq ans. C'est la durée de la suspension décidée par commission idoine du parti socialiste à rencontre de Thierry Blanchet. On le sait, le conseiller municipal de Cazaux est en désaccord avec la majorité municipale de la Teste-de-Buch, et ce depuis le budget 2002. L'attitude et les prises de position de l'élu cazalin ont pour le moins agacé ne serait-ce que le maire PS testerin, Jean-François Acot-Mirande. Voilà donc Thierry Blanchet mis au ban de son parti pour 5 ans.

 

 

LaDepèche du Bassin du 20 au 26 février 2003

La Teste-de-Buch

Débat d’orientation budgétaire

Les impôts augmentent de 4 %

La municipalité a discuté en séance du conseil du débat d'orientation budgétaire.

La municipalité a présenté les grandes lignes du budget pour 2003. Aucune grande révé­lation n'a été formulée, il faudra attendre le vote du budget pour en savoir plus. On sait seule­ment que cette année encore, les impôts augmenteront de 4 %, comme le maire l'avait annoncé l'année dernière.

 

« Pas de nouveaux investissements »

L'élu de la liste "Horizon 2007", Charley Fuster, a déclaré que la ville souffrait du manque d'investissements en équipements. « Vous nous avouez que votre équipe n'a pas fait grand chose. Après 4,5 ME de dépenses d'équipements en 2001, 3,5 ME en 2002, combien en reste-t-il cette année ? Les Testerins savent qu'après avoir terminé ce qui était en cours, vous n'avez pas engagé de nouveaux investissements. « Vous augmentez le taux d'imposition de 4 %, alors que vous vous étiez engagé dans la campagne à ne pas dépasser le taux de l'inflation. « Certains disent que les finances sont moins bonnes parce que l'équipe précédente faisait rentrer de l'argent dans les caisses de la commune en vendant des terrains. Mais vous aussi vous en vendez, comme le terrain du futur CFA pour la Cobas, ou Jaumard à Cazaux.

« + 7,5 % pour les impôts »

« Vous annoncez que la hausse des bases des valeurs locatives sera de 1,5 %, et que vous augmentez le taux des taxes de 4 %, a expliqué l'ancien adjoint aux affaires sociales Jean-Jacques Érolles, du groupe d'opposition UMP. Cela équivaut pour le contribuable à une hausse de 7,5 % ! »

 

L'adjointe aux finances a annoncé 6 ME de dépenses pour les équipements (réfection de rues, constructions de bâtiments publics,...). Mais ces 6 ME comportent pour plus de la moitié (3,5 ME) des réalisations de 2002 non achevées en fin d'année dernière, comme le ré-ensablement des plages pylataises, l'aire d'accueil des gens du voyage, l'écomusée, la maison de la petite enfance, les locaux de la police municipale, la salle des fêtes de Cazaux, des travaux dans les écoles ou la viabilité de la zone industrielle.

Les objectifs de la ville pour 2003 sont de modérer l'évolution des charges de personnel (mais on ne sait pas quelle somme sera affectée aux salaires des employés communaux), et de limiter « le recours à l'emprunt de façon à ne pas accroître le niveau d'endettement de la commune ». En ce qui concerne le personnel, le maire Jean-Fran­çois Acot-Mirande a déclaré que l'équipe précédente « avait laissé un beau cadeau avec trente auxiliaires à titulariser » et que « l'objectif est de ne pas dépasser la moyenne des villes de la même strate que La Teste ».

Dans ses lignes budgétaires, la mairie n'oublie pas les 900.000 E imputables à la lutte contre la marée noire, tout en espérant que cette somme apparaîtra en recettes avant la fin de l'année, grâce aux subventions et aux remboursements de l'État.

S.R.

 

« Les Cazalins veulent un abattement fiscal »

L'élu de Cazaux-commune Thierry Blanchet a demandé un abattement fiscal pour les Cazalins. « L'auto-financement s'améliore mais reste négatif. C'est un handicap pour les investissements. Il y a un effort pour la maîtrise des dépenses, mais vous augmentez encore les impôts de 4 %, pour éviter l'accroissement de la dette. Je suis inquiet. À Cazaux, les habitants ont demandé un abattement en raison de l'éloignement des services publics et des nuisances.

 

 

SUD OUEST du 22 février 2003

POLITIQUE. Exclu du groupe majoritaire, Thierry Blanchet (PS) milite pour la constitution de Cazaux en commune. Il attaque ses deux ex-colistiers Sylvie Castello et Clade Montier

Thierry Blanchet assène ses vérités

:Maryan Charruau

Un village gaulois à lui tout seul. Voire un Obélix mâtiné d'Astérix. Car comment expliquer autrement la foi inébranlable affichée par Thierry Blanchet? Reste à connaître la potion magique qui le rend parfois, sinon souvent insaisissable. D'ailleurs, cet encarté socialiste a été élu en mars 2001 sur la liste Cazaux Commune, avec 55 % des voix, aux côtés de Claude Montier (UMP), adjoint spécial de Cazaux et de Sylvie Castello (sans étiquette). Aujourd'hui, le divorce est plus que consommé. Il a même été exclu du groupe majoritaire testerin.

Le côté « idées fixes » de Thierry Blanchet en agace plus d'un, en fait sourire (jaune) d'autres. Pourtant, cela peut aussi être un gage de qualité. Et à Cazaux, de la persévérance il convient de ne pas en perdre en chemin. Aussi, depuis quelques jours, son nouvel os à ronger s'appelle comité de quartier de Cazaux, né en milieu de semaine dernière.

Incompatible. « Depuis juin, je dis que je suis contre. Je ne dois pas être tout seul puisque seulement 22 personnes se sont déplacées à l'assemblée constitutive de ce conseil. Pendant ce temps, la pétition demandant la constitution de Cazaux en commune a recueilli plus de 1 200 signatures. » Ni une, ni deux, il ajoute : « Le maire de La Teste-de-Buch, Jean-François Acot-Mirande, ne veut pas entendre la réalité politique... et j'en suis issu ! » De montrer du doigt Sylvie Castello et Claude Mon­tier : « Ils disent être à la fois favorables à Cazaux commune et au conseil de quartier de Cazaux. C'est incompatible, incohérent et irresponsable. Par là-même, ils décrédibilisent le projet Cazaux Commune.

Ils devront rendre des comptes car, ils ont une fonction publique. Attention, le préfet qui doit trancher dans le cadre de la pétition va relever ces contradictions. »

Cohérence. « Le groupe que j'ai constitué au conseil municipal de La Teste -baptisé "Cazaux Commune" il en est le seul membre - s'oppose à cette manœuvre. Mieux, il apporte de la cohérence ». Le tout affirme dit-il « sans faire de l'égocentrisme, et au delà de la pétition, mon groupe peut porter un projet politique et donc un avenir. Il faut des compétences que j'incarne »

A la remarque qu'il prend un peu vite dans son giron la pétition portée par le Comité d'action et de défense des intérêts de Cazaux ('), il précise : « Le CADIC a soutenu la liste Cazaux Commune et ce dans le cadre du sectionnement électoral défini dans le cadre d’un arrêté préfectoral... prémisses de la création de Cazaux Commune. Le CADIC ne veut pas autre chose. Qui aujourd'hui est l'élu le plus crédible pour satisfaire la volonté des Cazalins et pour amener le projet politique à son terme ? » CQFD : Thierry Blanchet. Lequel exige une mise au point : « Placé devant ses responsabilités, le CA­DIC doit désormais se prononcer clairement. »

(1) Le CADIC est l'association qui porte en son nom la pétition demandant la constitution de Cazaux en commune. L'association a tenu hier soir son assemblée générale.

 

 

La DEPECHE DU BASSIN du 12 février 2003

 

Communiqué de l'élu cazalin Thierry Blanchet

Thierry Blanchet veut prendre en main les problèmes cazalins

Pour un surface commerciale à Cazaux

L'élu cazalin Thierry Blanchet a rencontré des dirigeants de l'enseigne Écomarché pour faire avancer le dossier.

Le conseiller municipal élu au titre du groupe Cazaux-commune a écrit un communiqué pour informer les Cazalins sur les démarches qu'il a entreprises afin que Cazaux ait son centre commercial. « Les habitants de Cazaux ont le droit d'avoir, au sein de leur village (4.000 habitants), une surface commerciale leur permettant de remplir un caddy, et de faire un plein de carburant au même prix qu'à La Teste. C'est la première préoccupation des Cazalins et malgré tout (...), rien ne bouge concernant cette implantation.

« J'ai réuni le mercredi 29 janvier le directeur du développement de la région grand Sud-Ouest de l'enseigne Écomarché, Alain Susan, M. Scotto, propriétaire de l'Écomarché de Sanguinet, Pascal Mozet, chargé d'expansion de la marque Écomarché, Alain Marty, président de l'association des commerçants de Cazaux et Christian Estampa, membre de l'association des commerçants.

(...)« Pour l'enseigne Ecomarché, l'implantation est tout à fait envisageable. La rencontre du directeur du développement de l'enseigne Écomarché avec le président des commerçants de Cazaux a permis d'envisager la possibilité d'intégrer des commerçants déjà installés à Cazaux dans cette nouvelle surface commerciale à un prix de loyer modéré. Tout dépendra du prix d'achat du terrain.

« Concernant le terrain, plusieurs solutions d'ordre privé peuvent être envisagées. Écomarché souhaiterait l'implantation de la surface commerciale sur un terrain communal pour deux raisons : prix d'achat intéressant et, surtout, possibilité de loyer modéré pour les commerçants de Cazaux qui souhaitent déménager leur fond de commerce à l'intérieur ou à proximité de la surface commerciale.

« La vente de un ou deux hectares, seulement, du terrain communal à l'entrée de Cazaux, notamment sur les "fameux" 32 hectares mis en vente par le maire pourrait donc être envisagée. La nécessité de mettre en place un rond-point a été évoquée avec une possible participation financière des investisseurs si la commune finance une partie de cet ouvrage. Alain Marty, suite à cette rencontre, va réunir très rapidement les commerçants de Cazaux afin d'avancer concrètement sur cette implantation, suite à cette rencontre. .

« La solution de l'implantation en centre-ville a été écartée par Écomarché, faute de place. Elle demeure pourtant pour moi et pour beaucoup, notamment les commerçants, la meilleure solution. Reste alors, faute d'investisseurs privés, la solution de construire, une surface commerciale en centre-ville, pour la louer à une enseigne commerciale de la grande distribution. Toutefois, il faudra alors envisager de démolir pour reconstruire. »

Propos recueillis par S.R.

 

 

 

SUD-OUEST 7 février 2003

 

LAC DE CAZAUX. --

Jean Maze de l'Association pour la pêche et la protection du milieu aquatique, en colère suite aux déclarations de Claude Montier.

« La loi n'est pas appliquée »

: Jean-Pierre Angély

« Je ne suis pas du tout d'accord avec les déclarations de l'adjoint spécial de Cazaux, Claude Montier, qui a poussé un coup de gueule en lançant notamment : le lac n'est pas une poubelle » (1). Jean Maze, président de l'association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique de La Gaule cazaline, est à son tour en colère. « Depuis 22 mois, nous demandons à Claude Montier de faire appliquer la loi sur la partie ouest du lac, zone pour laquelle la commune bénéficie d'un AOT - arrêté d'occupation temporaire accordé par l'Etat. J'ai adressé le 21 avril 2001 au maire de La Teste une première lettre lui demandant, en application de l'article 1-03 de l'arrêté, de faire cesser la pratique du ski nautique le long de la rive entre Laouga et les Courpeyres, et de baliser la bande des 300 m dans laquelle la vitesse est limitée à 5 km/heure.

Prise d'eau. Un dossier sur le lac regroupant la réglementation applicable a été adressé à l'adjoint spécial. Devant l'absence de réactions (2), nous avons transmis, le 16 juillet 2001, au maire de la commune, un mémorandum de toutes les irrégularités et infractions constatées sur cette partie ouest du lac. Certes, une réunion s'est tenue le 21 janvier 2002 mais elle n'a apporté aucun élément nouveau. Se référant aux règlements d'Hourtin et de Lacanau, le représentant de la DDE, chargé de la police sur l'eau, a évoqué les contraintes que pourraient entraîner la refonte du règlement. Et le règlement n'est toujours pas appliqué... Donc la loi ! ».

Le président de la Gaule cazaline qui dénonce aussi l'implantation d'une construction à 30 mètres du bord du lac en violation flagrante de la loi littoral et des pratiques commerciales illicites sur le domaine public s'insurge sur l'installation de la nouvelle prise d'eau dans le lac.

Le lit. « Ces travaux de creusement du lit du lac qui ont détruit une roselière de bordure et l'herbier existant autour de l'ancienne prise d'eau sont réalisés sans les autorisations prévues par le code du domaine public fluvial. Aucune mesure compensatoire pour la remise en état des milieux aquatiques n'est prévue. Notre association a engagé une procédure. Depuis 30 ans, les pêcheurs constatent, sans jamais trouver d'interlocuteurs responsables, une évolution défavorable et probablement irréversible de la faune et de la flore de la partie girondine du lac et de ses abords ».

Concernant la mise à l'eau payante des bateaux, le président précise : « La commune de La Teste qui, le 28 mars 1823, a abandonné la propriété de la partie girondine du lac à l'Etat ne peut pas faire payer la mise à l'eau des embarcations ». Et Jean Maze de conclure : « Si l'on en croit les propos de Claude Montier, des mesures draconiennes vont être prises. C'est ce que nous attendons depuis 8 ans. La patience est bien l'une des vertus des pêcheurs... ».

(1) Sud-Ouest du mercredi 29 janvier

(2) Initiées par la municipalité, des réunions d'information ont eu lieu en présence notamment de représentants de l'Etat.

 

 

SUD-OUEST du 24 janvier 2003

 

POLITIQUE

Blanchet sur le net

• « L'objectif est de jouer la transparence » clame Thierry Blanchet. Seul et unique membre de la liste Cazaux-Commune, il affiche désormais ses actions en ligne. Début janvier, il a créé un site Internet (1). « J'affiche ainsi clairement les idées que je défends, c'est à dire avant tout les intérêts de Cazaux. C'est un outil de communication privilégiant la proximité, l'efficacité et la légitimité » poursuit-il.

Un site aux entrées multiples où si l'on peut apprécier l'historique de Cazaux, Thierry Blanchet y a rassemblé ses interventions au conseil municipal, ses lettres au maires, celles aux Cazalins mais aussi un bulletin d'information ou encore une revue de presse. Les objectifs et budget sont en cours d'achèvement « Le budget sera en ligne au dernier moment, car pas question que l'on vienne y prendre mes idées. » Thierry Blanchet évoque alors son refus de participer à la création d'un conseil de quartier à Cazaux, car dit-il « je ne peux pas en même temps défendre l'idée de création d'une commune. Je suis cohérent ».

:M.C

(1) http ://alienor.net/blanchet/

 

 

 

 

LA DEPÊCHE DU BASSIN N°348 du16 au 22 janvier 2003

 

A L’entrée de CAZAUX, face à Jaumard

UN référendum pour les 30 ha à CAZAUX ?

Un terrain communal, situé à l'entrée de Cazaux, serait vendu à Eurobat pour y construire équipements et résidence de loisirs.

Un terrain communal de plus de 30 ha situé à l'entrée de Cazaux serait vendu 3,4 MF au promoteur Eurobat afin qu'il y construise un PRL, Parc Résidentiel de Loisirs (comme Khélus ou la Forge), et un lotissement. Le maire de La Teste-de-Buch Jean-François Acot-Mirande avait organisé une réunion le mercredi 18 décembre à Cazaux pour en informer les Cazalins, mais ceux-ci ont refusé le projet et demandé un référendum d'initiative populaire pour faire valoir leur volonté.

« La procédure est avancée, a expliqué le maire. Plusieurs appels d'offres avaient déjà été lancés par l'ancienne municipalité. Le meilleur dossier permettait à la commune d'encaisser 17,1 MF. Quand nous sommes arrivés, il y avait déjà un projet de sous-seing.

« Nous avons relancé la procédure en novembre après une procédure de consultation. Le cahier des charges est strict : il faut que le projet inclût l'aménagement de l'entrée de la ville, qu'il réponde aux besoins d'aménagements culturels et sportifs et de logements -sociaux de Cazaux, et qu'ils comprenne l'aspect touristique. 20 % de l'espace sera consacré aux sports et loisirs. La commune se garde une réserve foncière de 8.000 m2 pour des aménagements publics. Nous avons reçu trois réponses. C'est le projet d'Eurobat qui a été retenu. »

Gymnase et piscine

Que propose Eurobat ? À l'entrée de Cazaux, il y aurait donc un lotissement mixte avec 19 lots de 1.000 m2 environ, 60 à 80 logements intermédiaires et 10 logements sociaux, ainsi qu'un PRL, deux terrains de football, dix courts de tennis, un trinquet, un gymnase polyvalent, une piscine et un plan d'eau paysager.

Un bon projet selon le maire, car il justifie des évolutions indispensables à Cazaux, comme un supermarché et une station service qui pourraient se faire en face du projet Eurobat au niveau de l'ancienne station service. Un rondpoint serait alors aménagé. « Les sommes récoltées serviront à financer des projets sur Cazaux ainsi que des achats bons pour toute la commune, a expliqué Jean-François Acot-Mirande. Il inclut des structures que nous ne possédons pas, comme une salle de réceptions, et permet d'organiser des stages sportifs. »

Inquiétudes

Mais voilà, les 200 Cazalins présents à la réunion se sont élevés contre le projet. Ils s'inquiètent de la redistribution inégale de la vente du terrain, de l'accroissement brutal de la population à Cazaux sans les aménagements nécessaires, comme les parkings déjà insuffisants en bord de lac. Ils s'inquiètent aussi de voir disparaître la dernière réserve foncière importante de la commune sur

- C'est tout ce terrain de 32 ha situé à l'entrée de Cazaux qui serait vendu à Eurobat-

Cazaux. « Cazaux aura besoin d'un groupe scolaire et de tas d'autres équipements, une caserne de pompiers, un centre aéré, un collège ! », s'est exclamé un Cazalin.

Cazaux-commune

Le débat a finalement abouti sur l'érection de Cazaux en commune. « Tu as fait référence à une minorité qui souhaite l'indépendance de Cazaux, a expliqué Thierry Blanchet, conseiller municipal cazalin, au maire. Finalement, tu nous demandes d'oublier Cazaux-commune parce que tu tiens le jackpot, ces 22 MF. La meilleure façon de répondre non à ce projet est de signer la pétition de Cazaux-commune ! »

Les spoliations subies par le passé à Cazaux de la part de La Teste ont été présentées au maire. « La Teste nous pompe l'eau, nous pompe l'air et nous pompe le pognon, a déclaré Yann Derrien, membre de Cazaux-commune. Le réseau des eaux usées est prévu pour 3.600 personnes. Comment faire avec ce projet ? Tout ça, c'est pour dédommager Eurobat du non-aboutissement du centre administratif ! » II se retourne vers la salle. « Le référendum ? Je vais vous le faire ! Qui est pour ce projet ? » Personne ne reagit. « Qui est contre ? » Tout le public lève la main en huant le projet. « Monsieur le maire, vous étiez gynécologue ? Je vous propose d'accoucher Cazaux en commune ! »

Interrogé par le public, l'adjoint spécial Claude Montier a refusé de donner son avis pour l'instant, en précisant toutefois qu'il était néanmoins fixé. « Mon opinion est forgée. Mais j'attends le référendum pour l'exprimer. Il y aura référendum. »

C'est finalement le membre de Cazaux-commune et ancien conseiller municipal cazalin Guy Versini qui a clos les débats. « Avec ces 32 ha on perd le dernier patrimoine de Cazaux. On n'a plus confiance. Si tout le monde est d'accord avec moi, quittons tous cette salle ! » Ce que les Cazalins ont fait. S.R.

 

 

 

Sud Ouest du 20 décembre 2002

CAZAUX. --Avant même sa présentation, deux cents Cazalins refusent le projet privé au lieu-dit Jaumard, dernier terrain communal. Ils demandent un référendum et l'indépendance de Cazaux

Un projet rejeté de vives voix « Allez, on s'en va ! » Théâtrale, la réplique de Guy Versini, bouclant ainsi une réunion où le maire, Jean-François Acot-Mirande, consulte habitants et associations cazalines avant de de valider ou non un projet au lieu-dit Jaumard. Les deux cents cazalins rassemblés, mercredi, dans la salle des fêtes, étaient quasi tous contre ce projet, avant même qu'il ne soit exposé. Et de demander l'organisation d'une référendum d'initiative populaire lors d'une réunion débordant sur un forum politique sur le thème : Cazaux, commune indépendante de La Teste-de-Buch.

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Huit sociétés trois réponses La mairie a sollicité les huit sociétés ayant répondu au projet de vente initial effectué par la précédente municipalité. Trois ont répondu : la Compagnie immobilière de Paris : 2 ME (14 MF) en un seul paiement; Darriet : 3,371 ME (22,110 MF); Eurobat : 3,400 ME (22,302 MF), avec l'échéancier suivant : 1 ME à la signature, 800 000 E, en décembre 2004, 2005 et 2006. Projet initial : 2,59 ME (17 MF), accord passé le 19 décembre 2000, POS modifié en 1 NAC le 28 décembre 2000.

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Le projet Eurobat intéresse Six sur 32 ha au lieu-dit Jaumard, entrée de Cazaux, avant le camping Cap-de-Mount, le projet comprend 19 lots de 1 000 m2, de 60 à 80 logements loi Besson et 10 logements sociaux, une partie Parc résidentiel de loisirs (PRL) de 4 étoiles en habitation légères de loisirs, 2 terrains de football, 10 de tennis, un trinquet, une piscine, un gymnase, un plan d'eau paysager et une salle de réception. Il reste 8 000 m2 à la disposition de la commune pour un équipement à définir (6 000 m2 dans le précédent projet).

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Refus général de tout projet « Non à un projet privé. Pas question de brader le dernier terrain communal. Non à une nouvelle spoliation de Cazaux qui a débuté en... 1842. L'avenir des enfants cazalins hypothéqué. Absence de schéma directeur. Pourquoi avoir confiance en la municipalité testerine, les précédentes nous ont toutes blousées ? Je doute que tout l'argent de ce projet ne retombe sur Cazaux (promesse de 80 % des 3,400 ME réinvestis sur Cazaux). Nous ne voulons pas de PRL, ça ne rapporte pas ». Critiques acerbes et répétées des Cazalin, à titre individuel et/ou associatif. Maintes fois, la salle a demandé que soit organisé un référendum d'initiative populaire, à l'échelon unique de Cazaux.

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Un référendum d'initiative populaire Ce référendum est possible à l'échelle seule de Cazaux, selon l'article 22.42-1 du code générale des collectivités territoriales : « Les électeurs de la commune peuvent être consultés sur les décisions que les autorités municipales sont appelées à prendre pour régler les affaires de la compétence de la commune. La consultation peut ne concerner que les électeurs d'une partie du territoire de la commune pour des affaires intéressant spécialement cette partie de la commune ». Jean-François Acot-Mirande ne s'est pas prononcé pour l'organisation d'un référendum stricto census. A suivre.

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Pétition : Cazaux commune indépendante A l'instar du CADIC (Comité d'action et de défense des intérêts de Cazaux), la volonté de voir Cazaux commune indépendante est manifeste. La seconde pétition est lancée par le CADIC. Lequel est contre le projet, comme la plupart des associations cazalines, tels les élus cazalins, Thierry Blanchet et Victor Alcaraz. Claude Montier ne se prononce pas et Sylvie Castello était absente. Contre Cazaux érigé en commune, le maire a dit qu'il reviendrait présenter un schéma d'aménagement (principe et logique d'urbanisation).

Maryan Charruau

 

 

 

Sud Ouest du 14 décembre 2002 CAZAUX.

Mercredi, là municipalité ira à la rencontre des Cazalins afin d'évoquer les dossiers d'aménagement au lieu-dit jaumard sur un terrain communal

Trois projets seront soumis aux habitants

De la clarté, sinon de la transparence. Telle est l'ambition de la muni­cipalité dans le dossier concernant le terrain communal sis à l'entrée de Cazaux, au lieu-dit Jaumard. Ce terrain s'étire sur un peu plus de 30 hectares, dans la continuité du camping Cap de Mount. Si 6 hectares sont en zone constructibles - surface suffisante pour un lotissement - les autres sont en zone PLR, c'est-à-dire Parc Résidentiel de Loisirs.

Plusieurs associations cazalines ne sont pas tellement intéressées de voir ce dossier aboutir, arguant notamment qu'une fois vendu, il n'y aurait plus de terrain communal disponible. Il faut alors savoir, que ce dossier ne date pas de ces dernières semaines mais était déjà dans les cartons de l'ancienne municipalité. Laquelle, avait élaboré un projet de vente, projet transmis sans forme particulière à plusieurs entreprises. L'une d'elle avait alors effectué un acte de proposition.

Partenariat. La nouvelle municipalité a décidé de reprendre le dossier à zéro. « Cette fois, nous avons établi un véritable cahier des charges, comprenant notamment des éléments graphiques, bref un dossier vraiment complet et ce dans l'objectif de développer un projet plus ambitieux que celui concernant l'acte de proposition » signale l'administration testerine.

« Nous voulons absolument que soient pris en compte une proposition financière plus importante, que s'établisse un véritable partenariat, afin notamment que le Parc Résidentiel de Loisirs soit de la meilleure qualité possible. Aussi, nous tenons à ce qu'à travers ce projet, il y ait des retombées pour les habitants de Cazaux ».

Ressources financières. « Les huit entreprises qui avaient répondu au projet de vente initial ont toutes reçu notre cahier des charges, envoyé le même jour; un dossier à retourner à la même date butoir. En parallèle, nous avons lancé un avis d'appel d'offres dans les échos judiciaires girondins. Nous avons reçu trois réponses que nous avons examinées » poursuit les responsables testerins. Lesquels ajoutent que « dans ce dossier entrent enjeu des ressources financières pour la commune que nous ne pouvons ignorer.

» Pour l'heure, la municipalité ne veut pas donner plus de détail sur les réponses fournies par les trois entreprises intéressées par ce projet. « Nous réservons la primeur des informations aux habitants de Cazaux et aux cazalins et ce, mercredi, lors d'une réunion publique. Nous voulons présenter les dossiers aux Cazalins avant de prendre une décision » Lesquelles associations pourront évidemment se faire entendre .

Réunion publique d'information, le mercredi 18 décembre, à 19 heures, à la salle des fêtes de Cazaux .

 

 

 

SUD OUEST du 14 décembre 2002

« ON EN PARLE » Indépendance • Quelque peu agacé, l'entourage du maire de La Teste-de-Buch avec les propos et comportements de certain(s) élu(s) cazalin (s), concernant l'indépendance de Cazaux. D'où cette réflexion désabusée de l'un d'entre eux : « Et si pour changer, c'était La Teste qui revendiquait son indépendance ?» Une idée à creuser !

 

 

 

Sud-ouest  du 7-12-02

" ON EN PARLE "

De la vérité à l'indépendance• La vérité, c'est celle que tient à rappeler Thierry Blanchet (PS), élu au conseil municipal de La Teste-de-Buch, dans le sectionnement électoral de Cazaux." Dans le procès verbal du conseil municipal du 10 avril 2002, est rapporté clairement, et sans ambiguïté le motif de mon exclusion du groupe majoritaire : "Avec la réserve que vous avez émise tout à l'heure (abstention sur le budget), et maintenant un vote négatif des taux, vous comprendrez qu'il n'est plus question que vous fassiez par­tie du sroupe majoritaire".Par conséquent, le maire m’ exclut,  parce que je défends les Cazalins, parce que j'applique le programme électoral de la liste Cazaux Commune,  programme voté par 55 % des Cazalins . Voilà pourquoi Cazaux doit devenir une commune in­dépendante de La Teste ! " Et dire que certains se plaignent d'être exclus !

 

 

-La Dépêche du Bassin N°334 du 10 au 16 octobre 2002-

La Teste-de-Buch

Une pétition circulera en novembre

Cazaux bientôt commune indépendante ?

Thierry Blanchet engage le combat pour que Cazaux devienne une commune autonome.

Quartier excentré de La Teste-de-Buch, Cazaux a soutenu à 55 % le désir de devenir commune autonome, lors des dernières élections. Thierry Blanchet, l'un des trois élus de la liste Cazaux-Commune aux municipales, qui fait depuis quelques mois cavalier seul, a décidé de s'engager pour l'autonomie de Cazaux, « fidèle à nos engagements électoraux ». Il fera bientôt circuler une pétition, par l'intermédiaire du CADIC (Comité d'Action et de Défense des Intérêts de Cazaux). « Aujourd'hui, c'est une nécessité que Cazaux devienne commune, fait-il remarquer. C'est une ville de 4.000 habitants, quand 80 % des communes françaises comptent moins de 700 habitants ! C'est viable : La Teste donne à Cazaux un budget de 1,5 MF. Si Cazaux était une commune, elle aurait entre 10 et 15 MF de budget par an, sans parler de son surclassement touristique. Les Cazalins veulent l'autonomie depuis deux siècles. Il faut respecter les électeurs. » Octobre est réservé à la préparation de l'opération. En novembre, les membres du Cadic frapperont aux portes des Cazalins. Une première pétition, déclarée depuis recevable par le tribunal administratif, avait été effectuée en 1999. « La constitution de Cazaux en commune est une possibilité de la loi. Il n'y a pas besoin de référendum. On en est au stade de la pétition pour confirmation. Cette pétition, si elle réunit les signatures d'au moins un tiers des inscrits, suffit pour que le préfet prescrive une enquête par constitution d'une commission qui donnera un avis, ce qui permettra ensuite au préfet, par simple arrêté préfectoral, d'ériger Cazaux en commune séparée de La Teste-de-Buch. » Thierry Blanchet part donc en campagne. « Certains pensent peut-être que ce débat est dépassé à l'heure de l'intercommunalité ? C'est faux. Je suis pour l'existence de la Cobas, mais avec Cazaux.. Cazaux pèserait plus dans l'intercommunalité en tant que commune. » S.R.

 

 

 

 

LA  TESTE- DE- BUCH      Sud Ouest     Lundi 7 octobre 2002

POLITIQUE. Poursuivant son combat, Thierry Blanchet lance un appel aux " Cazalins ", ils les invite à signer une nouvelle pétition

" II faut ériger Cazaux en commune indépendante "

• À 42 ans, Thierry Blanchet ne goûte pas trop au qualificatif de " trublion ". "  Là n'est pas ma mission " tonne le chef de file et créateur de Cazaux-Commune, groupe représenté au sein du conseil municipal par le seul Thierry Blanchet ('). "  Certes, à titre d'élu je suis seul, mais j'ai le soutien de 55% des électeurs qui ont voté pour la liste Cazaux-Commune.

" C'est un choix délibéré, de respect, de logique et de cohérence au regard du suffrage uni­versel.

"  Surtout, je ne suis pas dans l'opposition ! "... quand bien même

 il doit se sentir seul en séance municipale, et qu'il n'est plus conseiller communautaire de La Teste à la COBAS.

Il fustige alors les positions de Claude Montier, adjoint spécial de Cazaux et Sylvie Castello.

Présents eux aussi sur la liste de Cazaux-Commune, ils font partie du groupe majoritaire. " ils n'ont pas tenu leurs engagements affichés dans la profession de foi de la liste Cazaux-Commune " souligne Thierry Blanchet.

Son ambition première ? "  Que Cazaux devienne une commune et ne soit pas un quartier

 comme le village est actuellement considéré. Aussi, je n'en veux pas au maire, Jean-François Acot-Mirande dans ses décisions.

" il donne à Cazaux ce qu'il doit donner à un quartier ! "

Investir ou bricoler. D'assurer que la France compte 80 % de communes de moins de 700 habitants. "  Sont-elles pour autant sous tutelle du préfet ? Cazaux, à la démographie galopante et ses presque 4000 habitants, compte plein d'atouts (zone touristique, base aérienne...).

Reste que Cazaux mérite d'être développé à condition

d'investir et non pas de bricoler. Aujourd'hui, l'action de Claude Montier est la même chose qui était faite hier par Victor Alcaraz (2). Cazaux a obtenu 230 000 € (1,5 MF) d'investissement. En moyenne, une commune de 4 000 habitants dispose de 1, 525 à  2,85 M€ (de 10 à 15 MF). "

D'expliquer qu'il est favorable à l'intercommunalité. "Je l'ai prouvé en travaillant pour la transformation du district Sud-Bassin en communauté d'agglomération.

Et quoi de mieux qu'une intercommunalité pour Cazaux ? Mais à condition qu'elle soit commune ! " poursuit-il.

Aussi, lance-t-il " Un appel aux Cazalins ", inscrits sur les listes électorales de Cazaux, les invitant à signer une seconde pétition pour "Cazaux-Commune" afin de confirmer celle de 1999, qui a été, depuis, déclarée recevable par le tribunal administratif. D'espérer qu'au final que le préfet signe un arrêté permettant " d'ériger Cazaux en commune séparée de La Teste-de-Buch. "

: Maryan Charruau

(1) Lors du conseil municipal du 27 juin

2002.

(2) Ancien adjoint spécial de Cazaux sous la

précédente municipalité.